« Les trois mots qui nous décriront le mieux sont : mentorat, mentorat et mentorat », dit M. Georganas. « J’irai partout avec mes directeurs de service pour trouver des collègues qui sont bien placés pour lancer d’importants programmes et initiatives. »
M. Georganas cherche surtout à établir des liens internationaux, tels que des projets de recherche financés dans le cadre desquels des chercheurs collaboreront avec des homologues en Europe et aux États-Unis.
Ces activités sont issues de certaines orientations présentées dans Vision 2010, l’exercice stratégique qui détermine en grande partie le mandat du nouveau poste. L’exercice, amorcé l’an dernier, comprend un rôle de chef de file plus dominant de la part de l’Université dans la promotion des deux langues officielles du Canada et de son profil international.
M. Georganas mentionne qu’en plus de ces objectifs, il cherchera des partenariats de recherche dans d’autres pays francophones. Qui plus est, il aimerait devenir davantage proactif dans la recherche de candidats au transfert de technologie, en approchant les chercheurs directement plutôt que d’attendre qu’ils viennent le voir avec un projet.
« J’aime aller chercher de gros projets en encourageant les gens à s’organiser, à présenter une bonne demande et à gagner des propositions. »
Pour M. Georganas, une telle réussite chez les membres du corps professoral mettra de l’avant les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs de Vision 2010, dont placer l’Université parmi les cinq universités à vocation de recherche les plus importantes et augmenter le nombre d’étudiants diplômés à 20 p. 100 de la population étudiante.
Là où Vision 2010 fait une priorité du service à la communauté, M. Georganas suggère un effort supplémentaire pour communiquer des nouvelles en recherche et renforcer les liens – et en créer de nouveaux – entre l’Université et les organismes locaux qui partagent ses intérêts en recherche.