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Une étude établit un lien entre le quartier de résidence et les résultats en santé mentale et le comportement des adolescents

OTTAWA, le 14 juillet 2015 — Une nouvelle recherche menée à l’Université d’Ottawa a révélé que le degré de cohésion sociale d’une collectivité – sa convivialité –, peut comporter des effets à long terme sur la santé mentale et les comportements sociaux des adolescents.

L’étude, publiée cette semaine dans la revue Psychological Medicine (anglais seulement), a examiné les tendances de la cohésion sociale dans les quartiers auprès de 5 577 enfants, qui ont été suivis de leur petite enfance à l’adolescence.En se fondant sur les données de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes de Statistique Canada, les chercheurs ont fait le lien entre ces tendances et plusieurs résultats sur le plan du comportement et de la santé mentale observés au début de l’adolescence, soit entre 12 et 15 ans.

D’après les constatations, les jeunes qui, dans leur petite enfance, habitent les quartiers de grande cohésion – ceux qui offrent un soutien social et favorisent le sentiment d’appartenance des résidents – sont plus enclins à l’adolescence d’adopter un comportement sociable caractérisé par l’entraide, l’échange et le bénévolat, ce qui avantage les autres personnes ou la société.

Par ailleurs, les jeunes qui vivent dans les quartiers moins cohésifs dans leur enfance manifestent plus de symptômes de l’anxiété, de la dépression et de l’hyperactivité à l’adolescence. Le déclin de la cohésion dans le quartier est associé à une hyperactivité accrue, tandis que l’amélioration de la cohésion favorisait la réduction de l’hyperactivité et de l’agressivité sociale.

« Des études antérieures montrent que l’environnement dans un quartier peut avoir un effet sur la santé et le bien-être, y compris la santé mentale », a expliqué le Dr Ian Colman, professeur agrégé de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa. « La vie dans une localité peu sécuritaire ou instable peut comporter des résultats néfastes pour la santé, tels que la dépression, l’anxiété et la toxicomanie. »

Les résultats de l’étude montrent que les efforts pour améliorer la cohésion sociale dans les collectivités peuvent avoir un effet favorable sur la santé mentale et le comportement des enfants et des adolescents. « Le resserrement de la cohésion sociale peut augmenter le niveau d’interaction d’un enfant avec les adultes de confiance dans la collectivité ainsi qu’avec d’autres enfants du quartier, ce qui peut contribuer au développement social et émotionnel sain », a précisé la Dre Mila Kingsbury, psychologue et associée de recherche principale de l’Université d’Ottawa.

Personne-ressource pour les médias :

Kina Leclair
Agente des relations médias
Université d’Ottawa
Bureau : 613-562-5800, poste 2529
Cellulaire : 613-762-2908
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