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Prédire le risque de décès dans les douze mois suivant l’hospitalisation, à l’aide de données recueillies régulièrement

OTTAWA, le 8 juin 2015 — Un outil récemment mis au point peut prédire avec exactitude, à l’aide de données recueillies régulièrement, le risque de décès des patients dans les douze mois suivant leur admission à l’hôpital, selon une étude publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne(en anglais)

« La possibilité d’évaluer avec exactitude le risque de décès, notamment lorsque ce risque est élevé, pourrait inciter les patients et les médecins à engager des discussions éclairées sur les objectifs de soins », a déclaré le Dr Carl van Walraven, chercheur à l’Hôpital d’Ottawa et à l’Université d’Ottawa, Ottawa (Ontario), qui a développé l’outil.

Des chercheurs au Canada et aux États-Unis ont examiné les données concernant des patients admis à des hôpitaux en Ontario (2 862 996 personnes), sur une période de huit ans, ainsi qu’en Alberta (210 595 personnes) et au Brigham and Women’s Hospital (66 683 personnes) à Boston (Massachusetts), sur des périodes plus courtes. L’étude avait pour but de déterminer si le modèle de risque de mortalité à un an (Hospital-patient One-year Mortality Risk ou HOMR) pouvait prédire avec exactitude le risque de décès à un an chez divers groupes de patients. Le modèle HOMR a été développé afin d’aider à prédire le risque de décès, quelle qu’en soit la cause, dans l’année suivant l’hospitalisation. Il tient compte de l’âge, du sexe et des conditions de vie du patient (p. ex. s’il vit à la maison en autonomie ou est bénéficiaire de soins à domicile, ou s’il vit dans une maison de soins infirmiers), du nombre de maladies et leur gravité, ainsi que du nombre et du type d’admissions à l’hôpital. L’outil avait été validé au préalable au moyen de données recueillies auprès des patients ontariens sur une période d’un an.

L’étude a porté sur un vaste groupe d’adultes en Ontario, en Alberta et à Boston qui avaient été admis à l’hôpital pour le traitement de conditions non psychiatriques. Les patients en Alberta étaient plus jeunes et ceux à Boston étaient atteints d’un plus grand nombre de maladies chroniques. Le risque global de décès dans les douze mois suivant l’hospitalisation était de 8,7 %, mais il variait considérablement selon les caractéristiques du patient. Le risque prévu de mortalité à un an, d’après la cote HOMR, reflétait avec exactitude le risque observé de mortalité. 

« La cote HOMR peut être utilisée avec confiance pour prédire le risque de décès dans l’année suivant l’admission à l’aide de données administratives sur la santé », ont indiqué les auteurs. D’autres recherches devront être entreprises pour déterminer si le modèle HOMR peut servir en première ligne à prédire la survie pendant les soins de routine.

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Kina Leclair
Agente des relations médias
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