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L'Université d'Ottawa annonce la composition du Groupe de travail sur le respect et l'égalité

OTTAWA, le 17 mars 2014 — Caroline Andrew, une éminente professeure dont l’expertise dans le domaine des études féministe est reconnue à l’échelle nationale, agira à titre de présidente du Groupe de travail sur le respect et l’égalité de l’Université d’Ottawa.

Le recteur de l’Université d’Ottawa, Allan Rock, en a fait l’annonce aujourd’hui.

« Je suis heureux qu’une personne ayant la stature et l’expérience de la professeure Andrew ait accepté de diriger cette initiative majeure, a déclaré M. Rock. Elle permettra au Groupe de travail d’aborder son mandat de manière ciblée et efficace.

Professeure à l’Université d’Ottawa depuis plus de 30 ans, Caroline Andrew a également occupé le poste de doyenne de la Faculté des sciences sociales (1997 à 2005). Elle est actuellement professeure émérite à l’École d’études politiques et directrice du Centre d’études en gouvernance. Mme Andrew connaît également une longue et distinguée carrière de chercheuse dans les domaines des études urbaines et féministes, et de la diversité culturelle.

Le Groupe de travail sur le respect et l’égalité adressera ses recommandations au recteur sur la manière de favoriser, sur le campus, une culture qui encourage les comportements respectueux, prévient la violence sexuelle et assure que les membres de la communauté, et les femmes en particulier, puissent apprendre et travailler dans un environnement exempt de harcèlement et de violence sexuelle.

« Je suis ravie qu’on m’ait demandé de diriger le Groupe de travail », a déclaré la professeure Andrew. « Je suis convaincue que l’ensemble de la communauté universitaire doit participer à de vastes et sérieuses discussions sur ce qui doit être fait. À la suite de ces discussions, nous devrons adopter des propositions concrètes pour apporter de véritables changements. »

« Je suis impatiente de travailler avec les membres du Groupe de travail et l’ensemble de la communauté universitaire sur cette importante initiative. »

Le Groupe de travail aura notamment comme mandat d’évaluer les politiques et les pratiques, y compris la formation et la sensibilisation, qui visent à prévenir et à répondre aux menaces ou aux actes de violences sexuelles.

Le Groupe examinera également les meilleures façons d’accroître et de renforcer ces politiques et ces pratiques, et la nécessité de mettre en place d’autres mesures.

Le Groupe de travail déposera son rapport à l’automne 2014, mais pourrait rendre publiques des recommandations provisoires avant cette date.

M. Rock a aussi annoncé les noms des autres membres du Groupe de travail. (voir la liste ci-dessous)

« Je me réjouis qu’un aussi grand nombre de personnes compétentes et dévouées aient accepté de prendre part à ce groupe de travail », a souligné M. Rock.


Renseignements pour les médias :

Néomie Duval
Université d’Ottawa
Cellulaire : 613-863-7221
neomie.duval@uOttawa.ca

 


Groupe de travail sur le respect et l’égalité

Présidente

Caroline Andrew, professeure éminente à la Faculté des sciences sociales
La professeure Andrew, qui défend depuis toujours l’égalité pour les femmes, est l’ancienne doyenne de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa (1997-2005). Elle est présentement professeur émérite de l’École d’études politiques et directrice du Centre d’études en gouvernance et co-présidente de la série de conférences Les femmes et le leadership.

Membres

Véronika Bernard, B.A., responsable de l’expérience étudiante
Professionnelle chevronnée dans le domaine de l’éducation postsecondaire, Véronika Bernard assure l’évaluation et l’amélioration de l’expérience scolaire des étudiantes et étudiants de la Faculté des arts. Elle est responsable de la gestion des services d’appui au succès scolaire et des initiatives qui favorisent la rétention et le succès des étudiants.

Lacy Caron, étudiante du premier cycle
Lacy Caron est étudiante à la dernière année du programme de génie mécanique et technologie de l’informatique. Elle a été coordonnatrice pour la professeure Catherine Mavriplis, titulaire de la Chaire de recherche du CRSNG et Pratt & Whitney pour les femmes en sciences et en génie.

Eugene Celac, étudiant de premier cycle
Eugene Celac est étudiant de quatrième année au baccalauréat en sciences appliquées, génie mécanique.

Kelly Gordon, étudiante diplômée
Kelly Gordon poursuit présentement sa troisième année d’études doctorales en sciences politiques.

Shari Graydon, catalyseur, Informed Opinions
Shari Graydon est une auteure primée et militante. Elle a fondé et dirige Informed Opinions, une entreprise sociale qui s’associe à des organisations dans tout le pays pour donner voix aux femmes et pour appuyer une plus grande participation des femmes au discours public.

Karin Hinzer, professeure agrégée à l’École de génie électrique et d’informatique
Karin Hinzer est titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur les nanostructures photoniques et les dispositifs intégrés. Elle est fondatrice de SUNLAB, un laboratoire de recherche qui fait appel à la nanotechnologie pour créer des piles solaires plus efficaces. Ses travaux dans le domaine de l’optoélectronique renouvelable visent à capter la totalité du spectre solaire pour mettre au point des produits d’énergie solaire plus efficaces.

Pam Hrick, B.Sc.Soc. (Ottawa), J.D. (Queen’s)
Pam Hrick a été présidente de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa en 2007-2008. Ses champs d’intérêt scolaires et professionnels portent sur le droit à l’égalité, et plus particulièrement sur la violence faite aux femmes. Récemment, elle a assuré la vice-présidence du conseil d’administration du Centre d’aide aux agressions sexuelles (Sexual Assault Centre) de Kingston.

Holly Johnson, professeure agrégée, Département de criminologie
Les intérêts de recherche de la professeure Holly Johnson comprennent les réponses juridiques et sociétales à la violence sexuelle et à la violence des partenaires intimes. Elle a été conseillère experte auprès du groupe qui a rédigé le rapport du secrétaire-général de l’ONU sur la violence faite aux femmes. Elle fait partie de la Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes et elle est membre du Groupe consultatif international d’évaluation pour le Programme mondial pour des villes sûres sans violence à l’égard des femmes et des filles à ONU Femmes.

Miroslav Kljajic, étudiant diplômé
Miroslav Kljajic est étudiant à la maîtrise en science économique.

Simon Lapierre, professeur agrégé, École de service social
Expert de l’intervention féministe et des fondements théoriques de l’intervention sociale, ses travaux de recherche s’intéressent à l’intervention dans les domaines de la violence faite aux femmes et de la protection de l’enfance.

Sunny Marriner, directrice générale du Ottawa Rape Crisis Centre
Sunny Marriner possède plus de 16 années d’expérience dans divers mouvements d’Ottawa visant à mettre fin à la violence envers les femmes, et elle a donné du soutien direct aux survivantes dans le cadre d’initiatives de leadership et de rayonnement communautaires, notamment des conférences, des programmes de formation, des analyses de politiques et des articles sur les questions liées à la violence à caractère sexuel.

Sonya Nigam, directrice, Bureau des droits de la personne
Sous la direction et le leadership de Sonya Nigam, le Bureau des droits de la personne gère les politiques de l’Université qui favorisent la diversité et l’inclusion, y compris les politiques sur l’équité en matière d’emploi et l’accessibilité, et administre les politiques et procédures sur le harcèlement et la discrimination en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario et de la Loi sur la santé et la sécurité au travail de l’Ontario ainsi que toutes les plaintes s’y rapportant.

Michael Orsini, directeur de l’Institut d’études des femmes
Professeur agrégé à l’École d’études politiques, le professeur Orsini examine les approches critiques aux politiques publiques, à l’engagement citoyen, au rôle des mouvements sociaux dans le processus d’établissement des politiques, ainsi qu’aux domaines de l’autisme, du VIH/SIDA et des maladies qui touchent les personnes marginalisées.

Elizabeth A. Sheehy, titulaire de la Chaire Shirley-Greenberg pour les femmes et la profession juridique, Faculté de droit
Professeure influente dont la recherche, les travaux de consultation et de défense sont axés principalement sur la réponse juridique à l’agression sexuelle et à la violence faite aux femmes au Canada, elle a reçu en 2013 le Prix pour le droit Ramon John Hnatyshyn de l’Association du Barreau canadien, reconnaissance annuelle qui récompense une contribution exceptionnelle au droit au Canada.
 


Mandat
Le Groupe de travail sur le respect et l’égalité (« Groupe de travail ») adressera ses recommandations au recteur sur la manière de favoriser, sur le campus, une culture qui encourage les comportements respectueux, prévient la violence sexuelle et assure que les membres de la communauté, et les femmes en particulier, puissent apprendre et travailler dans un environnement exempt de harcèlement et de violence sexuelle.

Démarche du Groupe de travail
En plus d’autres étapes qui pourraient s’inscrire dans sa démarche, le Groupe de travail :

  1. préparera la voie à son travail en étudiant les attitudes et les comportements de violence des hommes à l’encontre des femmes sur le campus;
  2. évaluera les politiques et les pratiques de la communauté universitaire, y compris la formation et la sensibilisation, qui visent à prévenir et à répondre aux menaces ou aux actes de violences sexuelles, et explorera des moyens de les accroître et de les renforcer;
  3. mettra de l’avant les valeurs de respect et d’égalité que notre communauté universitaire a en commun et promeut;
  4. se demandera si nous devrions imposer des sanctions quand un membre de la communauté universitaire est soupçonné d’avoir agi à l’encontre de ces valeurs et, le cas échéant, de quelle façon nous devrions procéder; et
  5. examinera les meilleures pratiques des universités au Canada et ailleurs liées aux questions relevant de son mandat.

Établir un dialogue
Pour remplir son mandat, le Groupe de travail :

  1. collabore avec les associations étudiantes et les syndicats de l’Université et prend en considération tout autre travail qu’ils peuvent entreprendre sur des questions liées à son mandat;
  2. envisage des possibilités de collaboration avec d’autres universités canadiennes fondées sur les sujets relevant de son mandat, et encourage une discussion en profondeur sur ces questions; et
  3. établit des liens avec des groupes de femmes de l’extérieur de l’Université, et en particulier des groupes spécialisés dans le domaine des agressions sexuelles et de leurs conséquences, afin de bénéficier de leurs conseils sur les questions relevant de son mandat.

Membres
Le Groupe de travail sera formé d’étudiants, de membres du personnel enseignant et administratif, de diplômés et de participants de l’extérieur de la communauté universitaire.

Rapport
Le Groupe de travail présentera son rapport au recteur à l’automne 2014.

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