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Découverte encourageante pour les personnes atteintes de cardiopathie congénitale ou d’insuffisance cardiaque
OTTAWA, le 17 janvier 2014 — Une équipe de chercheurs dirigée par Mona Nemer, professeure de médecine et vice-rectrice à la recherche de l’Université d’Ottawa, a découvert un lien important entre deux protéines, le GATA4 et la cycline D2, qui vient jeter une nouvelle lumière sur la réparation des cellules du muscle cardiaque. Cette percée scientifique pourrait mener à une nouvelle génération de médicaments et de méthodes thérapeutiques.
Selon les résultats de l’étude, publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, le GATA4 interagit avec la cycline D2 dans le cadre du développement normal des cellules cardiaques. Toutefois, les mutations du GATA4 peuvent perturber cette interaction, ce qui pourrait expliquer les anomalies cardiaques structurelles observées chez les personnes atteintes de cardiopathie congénitale, la plus répandue des anomalies congénitales. Au Canada, environ 1 % des nouveau-nés présentent cette anomalie et, aujourd’hui, 90 % d’entre eux atteignent l’âge adulte, d’où un nombre accru de jeunes adultes nécessitant des soins cardiaques toute leur vie durant.
« Il est extrêmement important de trouver des moyens de régénérer ou de multiplier les cellules du muscle cardiaque. Les avancées scientifiques de l’équipe de la professeure Nemer sont d’un grand intérêt clinique », affirme Duncan Stewart, président-directeur général et directeur scientifique de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO), chercheur principal dans le Programme de médecine régénératrice de l’IRHO, et cardiologue à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa.
« En comprenant mieux l’origine des cardiopathies congénitales, on peut assurer un meilleur suivi des personnes qui ont des antécédents familiaux de la maladie et, de ce fait, mieux prévenir les incidents cardiovasculaires chez les enfants et les jeunes adultes », d’ajouter Thierry Lacaze, chef de la Division de néonatologie de l’Hôpital d’Ottawa.
Ces recherches sont le fruit d’une collaboration internationale entre des chercheurs de l’Université d’Ottawa et de l’École de biosciences de l’Université de Cardiff, au Royaume-Uni. Les travaux scientifiques de la professeure Nemer sont subventionnés par les Instituts de recherche en santé du Canada et par la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.
L’Université d’Ottawa soutient activement la recherche de pointe et favorise le développement des connaissances basé sur une approche interdisciplinaire. Son engagement envers l’excellence attire les chercheurs les plus prometteurs du Canada et du monde entier. De plus, l’Université d’Ottawa contribue grandement au développement économique de la région de la capitale nationale, son impact économique régional étant estimé à 4 milliards de dollars par année.
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