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Maladies pédiatriques graves : première étude sur le rôle de la vitamine D
OTTAWA, le 12 septembre 2012 — On considère de plus en plus l’importance de la vitamine D pour la santé. Cette hormone est synthétisée dans l’épiderme à la suite de l’exposition au soleil, la consommation d’aliments ou la prise de suppléments. La recherche médicale avait déjà démontré que les personnes ayant une carence en vitamine D risquent davantage de souffrir de fractures des os, de problèmes de santé mentale et d’infections comme le rhume. Jusqu’à récemment, on a peu examiné le rôle de la vitamine D dans les maladies graves. C’est pourquoi le récent article du Dr Dayre McNally publié dans la prestigieuse revue scientifique Pediatrics [lien externe en anglais] suscite l’intérêt.
« Il s’agit de la première étude à faire état des niveaux de vitamine D au sein d’un groupe important d’enfants atteints de maladies graves », a déclaré le Dr Dayre McNally, chercheur clinique et intensiviste au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) et professeur adjoint au Département de pédiatrie de l’Université d’Ottawa.
La recherche menée par le Dr McNally à l’Institut de recherche du CHEO a porté sur plus de 300 enfants et adolescents hospitalisés dans six établissements à Ottawa, Toronto, Hamilton, Edmonton, Saskatoon et Vancouver. Ces enfants, admis aux soins intensifs, souffraient d’infections graves, de traumatismes sévères ou de troubles comme la cardiopathie congénitale nécessitant une intervention chirurgicale majeure.
Selon l’étude, trois cas sur quatre d’enfants atteints de maladies graves indiquaient une déficience importante de vitamine D dans le sang, bien en deçà du niveau normal selon divers experts et sociétés médicales. En outre, les enfants dont le niveau de vitamine D était le plus faible étaient les plus malades : ils avaient davantage besoin de thérapies de survie (respirateur, médicaments pour assurer la fonction cardiaque, etc.) et leurs séjours aux soins intensifs étaient souvent prolongés.
« Bien que ces résultats soient préoccupants, ils révèlent une situation qu’il est possible de modifier et ça, c’est encourageant! » a affirmé le Dr McNally. « On peut facilement prévenir ce problème et même restaurer rapidement les niveaux de vitamine D dans les cas de maladie grave. »
Cette étude, réalisée par le Dr Dayre McNally, le Dr Kusum Menon, le Dr Pranesh Chakraborty, Lawrence Fisher, Kathryn Williams, le Dr Osama Al-Dirbashi et le Dr Dermot Doherty, a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et l’Institut de recherche du CHEO.
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