Échos du campusÉCHOS DU CAMPUS

Partenariats mondiaux

L’Université d’Ottawa a une longue tradition dans le domaine de l’internationalisation, y compris les réalisations de l’ancien Bureau de la coopération internationale ainsi que les nombreuses initiatives de la part des facultés pour offrir à leurs étudiants et étudiantes une expérience internationale. Combinés aux projets internationaux de recherche et de développement qu’ont menés les professeurs et les étudiants des cycles supérieurs, ces efforts ont jeté les bases de l’essor que connaît l’Université à l’heure actuelle pour ce qui est de l’internationalisation.

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Les activités internationales de recherche-développement sont à la base des partenariats statégiques que l’Université – l’un des principaux établissements de recherche au Canada – entretient avec d’autres universités et des ONG de partout au monde.

Guidé par Vision 2010, le plan stratégique de l’Université d’Ottawa, le Bureau de la recherche internationale compte bien donner encore plus de visibilité aux projets internationaux de recherche-développement.

« Les partenariats de recherche et d’innovation permettent d’améliorer la compréhension mutuelle et la solidarité entre les êtres humains, particulièrement en contexte de développement international, mais aussi de relever les défis communs à tous les habitants de cette fragile planète », soutient Mona Nemer, vice-rectrice à la recherche. « Et le Bureau de la recherche internationale fait tout pour faciliter la génération et le partage de connaissances de cette façon. »

« L’Université bénéficie d’une expertise exceptionnelle », ajoute Hamid Jorjani, directeur du Bureau. « Notre travail consiste à bâtir des projets de collaboration internationale efficaces avec nos facultés et nos chercheurs et chercheuses de premier plan. »

Développement international

Sur la lancée de la Semaine du développement international, M. Jorjani n’hésite pas à souligner certains des projets de l’Université en la matière.

Il évoque entre autres la Faculté de médecine et l’École des sciences infirmières, qui sont à conclure un partenariat avec l’Institut tropical de santé communautaire à Kisumu, au Kenya, pour améliorer la formation et la capacité de recherche communautaire et, partant, la politique de santé et son application communautaire.  

Située dans la Région de la capitale nationale, l’Université en est venue tout naturellement à donner priorité aux thèmes liés à la place du Canada dans le monde et aux défis planétaires. Comme exemple de l’action sociale de l’Université, citons le partenariat actuel entre la Faculté de droit et Genivar, société privée canadienne en génie, dans un projet de 6 millions de dollars visant à soutenir le système judiciaire du Mali.

L’excellente réputation de notre établissement en matière de formation à distance et d’apprentissage assisté par ordinateur a attiré l’attention de l’Université africaine virtuelle (UAV). « L’UAV recourt à notre Service d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage pour créer une structure administrative et pédagogique et offrir à son personnel enseignant et à ses étudiants et étudiantes une plateforme d’apprentissage à distance propice à la réussite », précise M. Jorjani.

L’Université accueille aussi un certain nombre de chercheuses et chercheurs africains grâce au parrainage de l’Agence universitaire de la Francophonie. Les scientifiques collaborent à des travaux d’intérêt mutuel en biologie, en chimie et en mathématiques, entre autres, et ménage un environnement très favorable au mentorat à long terme et à la création d’autres partenariats.

Recherche internationale

La recherche internationale repose elle aussi sur de solides partenariats et sur le partage de la connaissance des théories et des pratiques les plus pointues, de nature à améliorer la santé et le bien-être de la population mondiale. Or, les chercheurs de l’Université d’Ottawa sont à la fine pointe de l’innovation en recherche.

Voici quelques exemples de l’action internationale de nos spécialistes :

•    Le professeur Michael Rudnicki travaille sur le génome et les cellules souches embryonnaires dans le cadre d’un projet de recherche international dirigé par le Canada et faisant appel à quelque 30 chercheurs de 18 établissements dans sept pays.

•    Le travail en collaboration de la professeure May Griffith avec des chercheurs d’Europe et d’Asie a débouché sur le premier tissu cornéen fonctionnel équivalent au tissu humain.

•    Le professeur Illimar Altosaar a beaucoup collaboré avec des chercheurs d’Afrique, d’Asie et d’Europe pour ses recherches de pointe sur la génétique des céréales.

« Nous essayons d’ouvrir de nouvelles perspectives et de trouver de nouvelles façons de résoudre les problèmes à l’échelle planétaire », conclut M. Jorjani.

Pour en savoir plus sur les recherches novatrices que mène l’Université avec ses partenaires du monde, communiquer avec Hamid Jorjani.

Lien connexe :

Bureau de la recherche internationale