Nathalie Jacob, du Service de la protection, explique aux participants le déroulement de la marche exploratoire ainsi que la façon de cerner les facteurs qui influent sur le sentiment d’insécurité. |
Les participants, divisés en trois groupes, étaient munis d’une carte géographique du territoire à évaluer et devaient donner leurs impressions générales d’un site particulier en passant en revue des aspects tels que l’éclairage, la signalisation, les aires de stationnement, les arrêts d’autobus, les lieux possibles d’agression, l’achalandage et les possibilités d’obtenir du secours en cas de danger.
Chaque équipe comprenait au moins un membre du Service de la protection. Un policier du Service de police d’Ottawa a également participé à la marche. Les membres du personnel de la Protection ont presque tous une formation avancée en prévention du crime par l'aménagement du milieu, ce qui leur permet de recommander des solutions pertinentes et durables pour assurer la sécurité du campus, a précisé Mme Nathalie Jacob, coordonnatrice des programmes de prévention.
Une équipe marche dans les sentiers de la résidence Brooks en examinant les recoins qui pourraient être à l’origine de problèmes pour les personnes empruntant cette route. À l’avant, les agents Joanne Lafontaine et Luc Nadon du Service de la protection sont accompagnés, à l’arrière, de Dan Thompson, policier au Service de police d’Ottawa, de Sandrine Paulo, étudiante, et de Mario Jacob, employé du Service des immeubles. |
La majorité des faiblesses remarquées lors de la visite concernaient l’éclairage comme, par exemple, un lampadaire défectueux, un sentier sombre ou un endroit pouvant servir de cachette à une personne ayant des intentions malveillantes. Un rapport contenant les recommandations des participants sera remis sous peu aux services concernés afin qu’on puisse apporter les correctifs nécessaires.
Le campus Roger-Guindon a été évalué l’hiver dernier. Il sera réévalué lorsque les travaux de construction en cours auront été complétés.