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L’enfant exposé à la dépression maternelle peut souffrir de perturbations affectives à l’adolescence

OTTAWA, le 26 mars 2012 — Ian Colman, professeur adjoint au Département d’épidémiologie et de médecine communautaire à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’épidémiologie en santé mentale, vient de publier une étude indiquant que les jeunes enfants dont la mère souffre de dépression présenteront eux-mêmes un risque accru de dépression à l’adolescence.

« L’enfant peut vivre [la dépression maternelle] comme un traumatisme, explique le professeur Colman. Un enfant de deux à cinq ans ressent un sentiment de perte lorsque sa principale fournisseuse de soins, sa mère, à qui il s’est attaché plus jeune, devient dépressive. Maman n’est plus là pour l’aider à traverser des phases cruciales de développement social et cognitif, une situation qui peut avoir des répercussions à long terme sur sa santé mentale. »

L’article du professeur Colman a été publié aujourd’hui sur le site Web de la Public Library of Science (PLoS) (site en anglais). Dans le cadre de l’étude, 937 enfants canadiens ont été suivis de la naissance à l’adolescence. Les recherches du professeur aideront à déterminer quels enfants sont susceptibles de souffrir de dépression durant leur adolescence. Ce savoir permettra aux intervenants de première ligne et aux spécialistes de la santé mentale des jeunes d’aider ces enfants plus rapidement, avant que la dépression se manifeste dans toute son ampleur. Le professeur Colman encourage les mères qui souffrent de dépression à aller chercher de l’aide.

À propos de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa
La Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa est renommée à l’échelle du pays pour son leadership en recherche médicale. En raison de cette intensité de recherche, la Faculté et ses instituts affiliés ont considérablement contribué aux importantes réalisations suivantes de l’Université : deuxième plus haute croissance enregistrée dans le financement octroyé par les trois conseils subventionnaires (tous programmes confondus) depuis 2003; deuxième rang au Canada au classement du Maclean’s pour les subventions en science médicale; troisième plus haut taux de croissance enregistrée depuis 2003 dans le financement octroyé aux universités ayant des écoles de médecine par les Instituts de recherche en santé du Canada.

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