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As-tu deux minutes? – John Bower

Désirez-vous qu’on parle de vous dans cette chronique? Voulez-vous mieux connaître une ou un collègue de travail? Répondez au questionnaire en ligne ou faites-le nous savoir par courriel à gazette@uOttawa.ca ou communiquez avec Brigitte Génier, au 562-5708.

John Bower

John Bower
Coordonnateur des affaires publiques pour les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa

Quelle est votre fonction la plus importante à l’Université? Pourquoi?

Je coordonne les activités de communication et de promotion des 10 équipes interuniversitaires au sein du service des sports de même que les activités récréatives sur le campus.

Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans votre travail?

Le contact avec nos étudiants athlètes. Lorsque le travail devient stressant ou accablant et qu’un athlète prend le temps de venir nous saluer, il nous rappelle pourquoi nous travaillons dans un environnement universitaire.

De quoi êtes-vous le plus fier? 

D’avoir été commentateur de hockey à l’âge de 22 ans (et d’avoir été payé pour le faire) et d’avoir contribué à deux livres.

Quelle personne exerce la plus grande influence dans votre vie aujourd’hui? Pourquoi?

Mon grand-père (le célèbre Johnny Bower, gardien de but des Maple Leafs de Toronto) parce qu’il m’a appris à ne jamais abandonner mes rêves, peu importe le temps que ça prend pour qu’ils se réalisent. 

La personne qui m’inspire le plus est Adrian Bradbury, un ancien de l’Université d’Ottawa qui, au cours de l’année, nous a montré qu’une personne peut changer le monde. Il a lancé la Marche Gulu pour attirer l’attention sur le sort des enfants en Ouganda. Chaque nuit pendant un mois, il a marché 12,5 km et dormi dans un parc de Toronto. Ses efforts ont inspiré des milliers de personnes qui, dans plus de 40 villes un peu partout dans le monde, ont marché par solidarité avec les enfants ougandais lors de la première Marche mondiale Gulu, le 22 octobre 2005.

Si vous en aviez le pouvoir, que changeriez-vous dans le monde d’aujourd’hui?

Le cynisme de notre société. Nous oublions trop souvent que nous sommes tous des humains et qu’il ne faut pas faire des affaires sur le dos des autres. 

Quelle est la chose que vos collègues de travail seraient le plus surpris d’apprendre à votre sujet?

Que j’ai déjà fait du théâtre.

Quel est votre passe-temps préféré?

Être assis sous un arbre, au bord d’un lac, avec un livre, me semble une bonne façon de passer le temps.

Vous avez gagné un million de dollars. Que faites-vous?

Je le mets en banque pour un an et avec les intérêts, je gâte mes amis et ma famille et j’investis dans les causes qui me tiennent à cœur.

Selon vous, quelle qualité est la plus précieuse?

Je suis très impressionné par les gens qui réussissent à trouver l’équilibre dans toutes les facettes de leur vie.

Quelles sont les cinq personnes (mortes ou vivantes) que vous aimeriez inviter à dîner et pourquoi?

Pierre Trudeau, parce que la seule chose que j’ai trouvé à lui dire, l’unique fois où je l’ai rencontré, c’est « Mon Dieu! Vous êtes Pierre Trudeau », et que ce n’est pas exactement la remarque la plus piquante que j’aurais pu lui faire. René Lévesque parce qu’il croyait en une cause, mais lorsque ses concitoyens lui ont dit « non, pas maintenant », il a eu le courage de continuer à les représenter et d’essayer de négocier une constitution en leur nom. Martin Luther King parce qu’il a eu le courage de se tenir debout pour dénoncer l’oppression dont son peuple était victime malgré le danger que cela représentait. Je ne sais pas qui d’autre j’inviterais. Sans doute quelques amis qui seraient en mesure d’apprécier la conversation entre ces trois invités de marque.

Où vous voyez-vous dans cinq ans?

Je ne sais pas. Présentement, je suis très heureux d’être à Ottawa et à l’Université, alors je ne sais pas ce que j’aimerais faire dans cinq ans. Je crois que je vais simplement prendre les choses comme elles viennent.

Quel est votre plus grand espoir pour l’avenir?

Que nous arrivions à partager les ressources mondiales pour le plus grand bien de tous et pas seulement celui de quelques privilégiés. 

Quel est le secret le mieux gardé de votre faculté, département ou service?

La couverture médiatique dont l’Université d’Ottawa jouit, aux quatre coins du pays, grâce à nos étudiants athlètes.