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Offrir des soins infirmiers : du Canada à Kaboul

Marie-Ève Thérien

Edward Jordison et Mary Ann Gilchrist`
Les capitaines Edward Jordison et Mary Ann Gilchrist sont affectés au Camp Julien, non loin de Kaboul, en Afghanistan.
La capitaine Mary Ann Gilchrist travaille actuellement en Afghanistan à titre d’officier affecté aux soins infirmiers intensifs avec la force opérationnelle de l’armée canadienne à Kaboul. Cette ancienne de la Faculté des sciences de la santé (promotion 2000) est entrée dans l’armée il y a huit ans parce qu’elle voulait aider les gens et servir son pays.

« J’aime travailler comme infirmière. Je me reconnais bien dans ce métier et je suis très fière de dire que je suis un officier en soins infirmiers », déclare la capitaine Gilchrist.

À Kaboul, elle vit au Camp Julien et elle fait partie de la compagnie de soutien des services de santé qui travaille au centre chirurgical avancé. Cet hôpital de campagne offre les soins médicaux et dentaires essentiels aux membres canadiens de l’équipe d’intervention Kaboul ainsi qu’aux militaires et aux civils de toutes nationalités qui vivent au Camp Julien.

Un des collègues de Mme Gilchrist, le capitaine Edward Jordison, est également un ancien de l’Université d’Ottawa. Au Canada, ils sont tous deux affectés à la 1re Ambulance de campagne à Edmonton. Ils sont en Afghanistan depuis le 5 février 2005.

Les capitaines Gilchrist et Jordison sont à Kaboul dans le cadre de l’Opération ATHENA qui constitue la contribution du Canada à la Force internationale d’assistance à la sécurité de l’OTAN. Les 900 soldats canadiens qui font partie de cette opération ont pour mission de participer au maintien de la sécurité de Kaboul et de sa région afin de permettre au gouvernement de l’Afghanistan et aux agences des Nations Unies de rebâtir le pays. Environ 700 d’entre eux résident au Camp Julien.

« C’est une chance fantastique d’être ici et de faire partie d’une brigade multinationale qui aide un pays qui tellement souffert de la guerre », dit la capitaine Gilchrist.

Offrir des soins médicaux en Afghanistan ou au Canada, c’est la même chose, note le capitaine Gilchrist. Toutefois, les défis sont évidemment différents à cause des conditions de vie qui sont plus difficiles ici. Par exemple, les officiers doivent composer avec des toits de tente qui coulent et accepter les retards dans la livraison de l’équipement et des fournitures.