La vie, c’est aussi la boxe

Isabelle Perreault, à droite, affronte la championne du Québec, Desni Boisvert, lors d’un combat aux championnats canadiens de boxe féminine.

Isabelle Perreault fait souvent figure de pionnière dans l’arène professionnelle. Pour s’en convaincre, il suffit de souligner les améliorations dont elle est à l’origine sur le site Web de l’Université dans ses fonctions de chef du marketing électronique. Ou encore de rappeler ses réalisations du temps qu’elle était présidente de la section locale d’Ottawa de l’International Association of Business Communicators.

Mais elle compte aussi des réussites notables dans une vraie arène de boxe – sport qu’elle a commencé à pratiquer sérieusement il y a environ trois ans. Couronnée championne de l’Ontario dans la catégorie des 66kg en décembre dernier, M^me Perreault est ensuite allée décrocher une médaille de bronze aux championnats canadiens de boxe féminine senior à St-Hyacinthe, le 23 janvier 2005.

Après s’être entraînée intensivement pendant un an avec Joe Sandulo — véritable légende de la boxe canadienne —,  elle a eu son premier combat en septembre 2003. Sa fiche est maintenant de dix victoires contre quatre défaites. La boxeuse du Ottawa Beaver Boxing Club n’a pas l’intention de se reposer sur ses lauriers, et elle se prépare déjà pour d’autres compétitions. « Je veux participer à autant de combats que possible pour améliorer ma fiche et me développer comme athlète », dit-elle.

Boxe Canada fait des représentations pour que la boxe féminine soit admise pour la première fois comme sport de compétition aux Jeux Olympiques de 2008 à Pékin. Âgée de 30 ans, M^me Perreault serait encore assez jeune pour y participer. Si elle n’ose toutefois pas caresser un tel rêve olympique pour elle-même, elle entend quand même aider des plus jeunes à le réaliser. « Je considère les boxeuses d’aujourd’hui comme des pionnières. Je veux faire ma part pour promouvoir le sport et ses bienfaits auprès de jeunes athlètes. » C’est dans ce but qu’elle a terminé le premier niveau de formation pour la certification d’entraîneuse; elle a maintenant entrepris le deuxième.