Daniel Morin
L'ouragan Frances, dans ses derniers soubresauts, aura déversé des pluies records sur la région, mais il n'aura pas réussi à jeter une douche froide sur l'esprit de collaboration qui régnait sur le campus pendant la Semaine 101.
Les athlètes des Gee-Gees ont aidé les étudiants à emménager dans les résidences. C'était l'une des activités conjointes qui ont contribué au succès de la Semaine 101. |
« Quand la pluie s'est mise à tomber le fameux jeudi, on a dit aux guides qu'ils pouvaient rentrer chez eux », de préciser le directeur du SASS, M. Serge Blais. « Mais ils ont refusé. Ils étaient trempés comme des poissons, mais ils voulaient rester pour continuer à répondre aux questions. »
Autant du côté de l'administration que de celui des étudiants, on vante la collaboration qui a contribué au succès de la semaine d'accueil. « C'est formidable », affirme d'emblée le vice-président aux affaires sociales de la Fédération étudiante, M. Guillaume Lemieux. « Sans la collaboration du Service de vie communautaire, les grosses activités de la Fédé n'auraient jamais eu lieu », dit-il en mentionnant plus particulièrement le concert qui a eu lieu le 6 septembre au parc de la Confédération.
« Le succès de la semaine d'accueil a été le reflet du travail de l'été », déclare pour sa part le coordonnateur de la vie communautaire, M. Martin Routhier, qui souligne par ailleurs l'évolution des mentalités en ce qui a trait aux activités de la rentrée. « Il y a quatre ans, on n'aurait jamais cru que la plus grosse activité de la Fédé se passerait sans alcool », dit-il.
Quand la bonne entente règne : le recteur, Gilles Patry, en compagnie du vice-président aux affaires académiques de la Fédération étudiante, Dan « Kiss » Bova. |
Pour les années à venir, on veut élargir la collaboration. Serge Blais parle d'intégrer l'accueil plus tôt dans le processus d'admission, tandis que Guillaume Lemieux et Martin Routhier veulent continuer à forger des liens. « On est déjà en train de planifier la programmation régulière de façon conjointe pour s'assurer qu'il n'y a pas de conflit d'horaire », affirme M. Lemieux. « En bout de ligne, ce sont les étudiants qui bénéficient le plus de cette collaboration. »