Le Bureau des gouverneurs a approuvé en mai un budget de 530 millions de dollars, qui prévoit des investissements majeurs dans certains secteurs prioritaires pour l’exercice financier 2004-2005.
On injectera ainsi 15,4 millions de dollars de plus aux budgets des facultés, pour leur permettre de concevoir des programmes d’enseignement, de recruter des professeurs et de répondre aux besoins de l’effectif étudiant de premier cycle.
Le recrutement de professeurs continue d’occuper une place prépondérante dans l’ordre des priorités, l’Université cherchant à l’heure actuelle à combler 56 postes, dans un contexte de concurrence accrue en Amérique du Nord pour des nouveaux professeurs dans certaines disciplines telles que la gestion.
Le budget comprend les coûts pour toute l’année des huit postes d’agents de développement de la recherche qui ont été créés dans les facultés en 2003-2004 pour aider les professeurs à préparer des demandes de subventions.
Au chapitre des laboratoires, les investissements les plus importants auront lieu en biologie où tous les microscopes et le matériel connexe seront remplacés au coût de 3 millions de dollars.
Le budget pour l’acquisition de ressources documentaires sera également relevé de 1,2 million de dollars atteignant ainsi 9 millions en 2004-2005.
Les investissements dans les immobilisations resteront élevés au cours de la prochaine année budgétaire, compte tenu de plusieurs projets majeurs qui ont déjà été entrepris ou qui sont sur le point de l’être. Depuis 2000-2001, l’Université a ajouté 110 000 mètres carrés à ses installations.
Cependant, le renouvellement et les rénovations des installations demeurent bien en deçà des niveaux nécessaires au maintien du stock d’immobilisations de l’Université, qui est relativement âgé par rapport à celui de la majorité des autres universités ontariennes.
L’Université a aussi commencer à étudier la possibilité de remplacer ou d’améliorer le système interne d’information scolaire (SIS) et le système de rémunération et de ressources humaines. La mise en place d’un système complet de gestion intégrée serait un projet majeur qui demanderait des investissements de l’ordre de 20 à 30 millions de dollars répartis sur plusieurs années.
En ce qui a trait aux recettes, ce sont les subventions de fonctionnement (203,4 millions) et les droits de scolarité (151,9 millions) qui restent les principales sources de revenus. Les seules augmentations enregistrées dans ces revenus sont dues à la hausse des inscriptions.
L’Université compte aussi sur une subvention de 2,5 millions de dollars comme compensation pour le gel des droits de scolarité et d’une autre au montant de 6 millions de dollars en vertu du Fonds pour l’assurance de la qualité, ce dernier programme étant toutefois appelé à être modifié après 2004-2005, prévoit-on.