Geneviève Pilon, étudiante à la Faculté de droit, Section de common law
Du 4 au 6 juillet 2009, j’ai eu le privilège de représenter l’Ontario en compagnie de Marc Veilleux, étudiant en sciences de la santé à l’Université d’Ottawa, lors de la 5e session du Parlement francophone des jeunes qui se déroulait cette année à Paris. Le Parlement francophone des jeunes (PFJ) a lieu tous les deux ans et rassemble deux jeunes (un garçon et une fille) entre 18 et 23 ans de chaque pays membre de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Le PFJ est une initiative de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), une organisation internationale regroupant des politiciens et politiciennes francophones du monde entier. Bien que, contrairement au Québec, l’Ontario ne soit pas reconnu comme membre indépendant au sein de l’OIF, il n’en demeure pas moins que notre province a eu la permission de participer pour la première fois cette année au Parlement francophone des jeunes. Ce précédent est le fruit des nombreux pourparlers entre le président de la section de l’Ontario de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, le député provincial Jean-Marc Lalonde, et les représentants de l’APF.
Comme étape préliminaire, les jeunes sont appelés à sélectionner un des sujets qui fera l’objet d’une commission et de produire un court mémoire à ce propos. Cette année, les thèmes des différentes commissions étaient, entre autres, les enfants-soldats, les jeunes et les partis politiques ainsi que la crise financière. Comme j’ai fait une majeure en criminologie et une mineure en mondialisation pour mon premier baccalauréat en sciences sociales, le thème des enfants-soldats m’interpellait le plus profondément.
Pendant les jours qui ont suivi notre arrivée à Paris, chaque commission a été appelée à siéger dans des salles au Sénat de la France. Puis, nous avons rédigé un texte contenant différentes recommandations pour, dans notre cas, contrer le phénomène des enfants-soldats. Toutes ces recommandations seront discutées aux prochaines séances de l’APF et seront soumises au conseil exécutif de l’OIF.
Légende photo : Les étudiants de l’Université d’Ottawa, Geneviève Pilon et Marc Veilleux, en compagnie de Jean-Marc Lalonde, président de la section ontarienne de l’Assemblée parlementaire de la francophonie.