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Objectif des CAS : une triple réussite

Françoise Trudeau-Reeves

La période de janvier à mars est la plus stressante de l’année universitaire, selon ce que révèle le nombre de consultations au Service de counselling et de développement personnel de l’Université d’Ottawa. Après avoir accusé le choc de résultats parfois décevants aux examens de Noël, les étudiants font face à toute une série d’obligations personnelles et scolaires : emploi d’été et logement à trouver, déménagement en perspective, sans compter les nombreux travaux et examens de mi-session et de fin d’année.

« En mars, les étudiants sont en panne de carburant », explique Donald Martin, du Service de counselling. Pas surprenant que la fin de l’hiver soit l’une des périodes de pointe en consultation.

En moyenne, plus de 1 300 étudiants et étudiantes font appel chaque année aux services de counselling par l’entremise d’un des huit Centres d’aide scolaire de l’Université, les CAS – un pour chaque faculté. Grâce au nouveau système de triage mis en place en janvier, les étudiants ont maintenant accès aux services dans un délai de 48 heures.

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Les Centres d’aide scolaire en sont à leur deuxième année d’existence. Fruits d’un partenariat entre le Service d’appui au succès scolaire et les facultés, ils constituent la porte d’entrée d’un vaste réseau de ressources ayant pour triple objectif d’assurer la réussite scolaire, personnelle et professionnelle de l’étudiant.

En plus des services de counselling, on y trouve entre autres des services d’aide à la rédaction, à la recherche et à la préparation d’examens, des cours sur la gestion du temps, une gamme complète de services d’orientation professionnelle et des services adaptés pour les étudiants ayant des handicaps et des besoins spéciaux.

Les répondants de première ligne des Centres d’aide scolaire portent le titre de « mentors ». Ces étudiants de deuxième, troisième et quatrième année sont formés pour assurer le premier contact avec la clientèle et l’orienter vers la ressource appropriée.

Quelque 120 mentors sont à pied d’œuvre dans les huit CAS de l’Université. Si la formule des mentors n’est pas unique, l’Université d’Ottawa est l’une des seules à rémunérer ces premiers répondants.

Une subvention de 200 000 dollars de la Counselling Foundation of Canada, un organisme caritatif qui soutient les programmes de counselling au pays, permettra l’embauche et la formation des mentors pour les deux prochaines années.

La Counselling Foundation souhaite également favoriser la formation de « bons citoyens », ce qui rejoint les objectifs de l’Université, selon Serge Blais, directeur du Service d’appui au succès scolaire (SASS).

« L’Université est un milieu de vie », affirme M. Blais. « Nous voulons faciliter l’intégration de l’étudiant pour qu’il s’accroche aux études et profite au maximum de l’expérience universitaire », dit-il.

Il précise que, dans cet esprit, l’Université s’efforcera d’exposer les étudiants à des expériences d’engagement communautaire et social qui viendront compléter l’apprentissage intellectuel.

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