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As-tu deux minutes? - Monique Frize

  Monique Frize
   
Désirez-vous qu’on parle de vous dans cette chronique? Voulez-vous mieux connaître une ou un collègue de travail? Répondez au questionnaire en ligne ou faites-le nous savoir par courriel à gazette@uOttawa.ca ou communiquez avec Sophie Deguire, au 613-562-5708.

Monique Frize, professeure, École d’ingénierie et de technologie de l’information

Qu’est-ce qui vous inspire le plus, dans votre travail?

La découverte de nouvelles connaissances et de nouvelles solutions à des problèmes connus, surtout en génie médical.

Comment avez-vous choisi votre domaine de recherche?

Je voulais aider véritablement les gens. Je cherchais un champ de recherche lié d’une certaine façon aux sciences de la santé et à la médecine.

Quelle est votre plus grande fierté?

Je suis très fière de la qualité des mémoires de mes étudiantes et étudiants diplômés et de leurs accomplissements depuis leur diplôme.

Si vous en aviez le pouvoir, que changeriez-vous dans le monde d’aujourd’hui?

J’aimerais vivre dans un monde en paix, où toutes les guerres auraient été éliminées, où l’extrémisme religieux serait partout condamné et où il y aurait une masse critique de femmes dans les rôles de direction de toutes les sociétés.

Vous venez de gagner un million de dollars. Qu’en faites-vous?

Je prendrais de belles vacances, puis je créerais un centre d’étude sur les rapports entre les sexes, l’éthique et la technologie et j’y travaillerais à temps partiel.

Quelles cinq personnes (vivantes ou décédées) aimeriez-vous inviter à souper? Dites-nous pourquoi.

Il y aurait Hypatia, Marie de Gournay, Batsua Reginald Makin, Elsie Gregory McGill et Ursula Franklin. Les trois premières figurent dans le livre que j’écris sur les femmes qui exercent et ont exercé des professions en sciences et en génie. J’aurais tant de questions à leur poser et j’aimerais tant leur dire à quel point j’admire leur travail.