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Hausse du nombre d’employés aux études

Sophie Nadeau

Afin que les membres du personnel de soutien de l’Université d’Ottawa puissent développer de nouvelles compétences, on leur offre des avantages quant aux droits de scolarité et, selon des statistiques fournies par le Service des ressources humaines, ils sont de plus en plus nombreux à en profiter. En 2007, on comptait plus de 200 employés aux études.

L’Université d’Ottawa offre un appui financier couvrant les frais liés aux cours ou aux programmes d’études réguliers, sous la forme d’exemption des droits de scolarité. Pour ceux et celles qui souhaitent relever le défi, l’Université paie les droits de scolarité, à l’exception des frais accessoires. Les personnes à charge des professeurs et des membres du personnel de soutien peuvent également profiter de ces avantages, selon les modalités de l’entente.

« Il s’agit d’une excellente occasion pour le personnel de soutien d’acquérir de nouvelles compétences et de se surpasser », affirme Danielle Mudry, directrice adjointe, rémunération, avantages sociaux et information. « Nous sommes très heureux de pouvoir soutenir nos employés dans l’atteinte de leurs objectifs éducationnels ».
 
Il peut être difficile de conjuguer études universitaires et travail à temps plein, comme l’admettront certains employés qui ont obtenu des diplômes au cours de la dernière année.

Halina de Maurivez, bibliothécaire à la Bibliothèque Morisset de l’Université d’Ottawa, a obtenu un baccalauréat en espagnol en 2007 ainsi qu’une médaille d’argent pour son excellent dossier. Mme de Maurivez a été la première employée de l’Université d’Ottawa à participer à un d’échange étudiant, ayant suivi des cours pendant une session en 2004 à la Universidad de Granada.

« J’adore étudier, rencontrer les étudiants et savoir ce dont ils ont besoin pour faire leurs recherches. Bon nombre d’entre eux viennent toujours à mon bureau pour obtenir de l’aide. J’ai aussi eu l’occasion d’apprendre à connaître les professeurs et leurs exigences quant au fonds documentaire », affirme Mme de Maurivez. « Ce fut l’une des plus belles expériences de ma vie et j’aimerais bien faire une maîtrise en espagnol; mais ça demande beaucoup trop de temps lorsqu’on travaille à temps plein ».

Pierre K. Bercy, directeur intérimaire du Centre d’assistance informatique, a obtenu un certificat en gestion de projet de technologie de l’information en avril 2007 et entreprend maintenant un MBA à temps partiel.

« Je suis originaire d’Haïti et, là-bas, l’éducation est un privilège, surtout les études universitaires. L’école primaire n’est même pas accessible à tous, alors inutile de songer à des études universitaires ou supérieures », affirme M. Bercy. « À mon avis, l’éducation est une valeur précieuse. J’ai décidé de faire le certificat d’études supérieures, car je voulais diversifier ma carrière professionnelle. J’aimerais être plus compétitif et aussi mieux faire mon travail ».

Nicole Tremblay, chef, formation et perfectionnement au Service des ressources humaines, a récemment obtenu une maîtrise en éducation dans le domaine de l’orientation scolaire. Elle souligne que les avantages d’étudier tout en travaillant l’emportent largement sur les difficultés.

« Ce que je conseille aux employés qui envisagent de poursuivre des études à l’Université d’Ottawa, c’est de croire en eux-mêmes suffisamment pour explorer toutes les possibilités d’apprentissage qui leur sont offertes, car il y a énormément de choix », déclare Mme Tremblay. « En fin de compte, l’expérience en vaut vraiment la peine. Elle est enrichissante et profitable tant sur le plan professionnel que personnel ».

Sophie Nadeau est agente des relations avec les médias à l’Université d’Ottawa. Elle terminera sa maîtrise ès arts en communication en 2008.


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