Marie-Claire Dubé
La Faculté des sciences de la santé est, par définition, l’image même de l’interdisciplinarité. Chercheurs et spécialistes juxtaposent leurs diverses compétences, tout en partageant une même vision. Quel que soit leur domaine d’expertise, ces biologistes, anthropologues, historiens, infirmières, administrateurs, psychologues, éducateurs, sociologues – pour n’en nommer que quelques-uns – s’intéressent à la santé.
Bien sûr, les problèmes et les défis ne manquent pas, rappelle le Dr Denis Prud’homme, doyen de la Faculté, mais quand la synergie se conjugue à une telle variété de compétences, les solutions foisonnent et les programmes d’études en bénéficient.
Alors que la mondialisation, les épidémies et, plus près de nous, le vieillissement de la population multiplient les problèmes associés à la santé des populations, la Faculté des sciences de la santé relève le défi. L’orientation stratégique adoptée par la Faculté en témoigne. Elle illustre aussi son engagement profond dans le processus de planification Vision 2010.
« Dans un premier temps, précise le doyen, nous avons voulu augmenter l’effectif étudiant pour l’ensemble du premier cycle. Aujourd’hui, nous comptons plus de 4 000 inscriptions. »
En septembre 2007, la Faculté a lancé un nouveau programme de premier cycle, le baccalauréat en sciences de la nutrition. Récemment interpellée par la carence de services de radio-oncologie en français dans la région, la Faculté a commencé à élaborer un baccalauréat en radio-oncologie en collaboration avec la Cité collégiale. En septembre 2008, elle lancera un programme d’études accéléré en sciences infirmières.
Quant aux études supérieures, on souhaite y faire passer les inscriptions de 300 à 600 d’ici 2010. Au deuxième cycle, un nouveau programme de maîtrise pour infirmières et infirmiers praticiens s’avère déjà un succès, et la Faculté est à élaborer un projet de maîtrise en sciences de la santé. Le programme de doctorat en sciences infirmières est déjà bien fréquenté et le programme de doctorat en sciences de l’activité physique a démarré cette année. La Faculté a aussi déposé une demande pour un programme de doctorat en réadaptation. De plus, un certificat aux études supérieures d’études auditives-verbales a été soumis pour approbation.
« L’enrichissement de l’expérience d’apprentissage est central à toutes nos initiatives, affirme le Dr Prud’homme. Nos programmes présentent un intérêt inhérent : plus les étudiants et étudiantes se rapprochent de leurs stages, plus les défis et les responsabilités augmentent. »
La Faculté innove donc sur plusieurs fronts. Son unité de recherche et d’éducation en santé internationale multiplie le nombre de stages offerts à l’étranger et y simplifie l’accès. « Ce projet ouvre la voie à la recherche. »
La Faculté est également en voie de mettre sur pied, en collaboration avec la Faculté de médecine, une clinique de formation interprofessionnelle ayant un volet communautaire. Le projet pilote permet à une équipe composée d’un superviseur et d’étudiants et étudiantes en sciences infirmières, en physiothérapie, en ergothérapie, en orthophonie et en médecine, de visiter les patients à domicile pour évaluer leurs besoins.
Enfin, toujours en vue d’améliorer l’expérience d’apprentissage, la Faculté créera une unité de recherche qui sera axée sur la pédagogie liée à la formation professionnelle et interprofessionnelle.
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