Heather Lynch
Trois semaines, 32 étudiants, des réunions à la chaîne, des rapports détaillés, le milieu du commerce international, tout cela dans un pays étranger. Il ne s’agit pas de l’émission The Apprentice, mais bien de la mission économique en Chine de l’Équipe Canada Junior 2006.
En août dernier, Maryse Benge et Chad Swance, deux étudiants de troisième année en gestion internationale à l’École de gestion, ont participé à la mission économique en Chine organisée par Équipe Canada Junior, ce qui leur a permis de s’initier directement aux rouages du commerce international.
Avant leur départ, les étudiants ont décroché des commandites d’entreprises liées à leur domaine d’intérêt, et en retour, ils ont représenté leurs produits à l’étranger. Les étudiants ont dépisté des occasions d’affaires, établi des contacts clés pour leurs commanditaires et recueilli leurs observations.
« Le rythme de la mission est l’un des aspects qui m’a le plus surpris », affirme Benge. « Levés à six heures du matin presque tous les jours, nous nous mettions presque aussitôt en route pour rencontrer des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise, des dirigeants locaux et d’autres leaders. Les journées se terminaient souvent dans nos chambres d’hôtel, où nous préparions nos rapports avant de planifier la journée suivante. Nous dormions en moyenne de quatre à cinq heures par nuit. »
Cet horaire chargé s’est toutefois révélé riche en apprentissages. « Cette mission nous en a appris beaucoup au sujet de la structure du commerce international, dit Benge. Nous représentions non seulement une entreprise et ses produits, mais aussi notre pays, ce qui était lourd à porter par moments. »
Les deux étudiants estiment que leurs études les ont fort bien préparés pour cette mission. Les jeunes ambassadeurs saisissent maintenant toute l’importance d’acquérir de l’expérience internationale – un objectif clé de Vision 2010. « J’estime que dans le monde d’aujourd’hui, nous devons nous tourner vers le reste du monde et prendre notre place sur la scène internationale », déclare Swance, selon qui « tous les programmes à l’Université devraient envisager l’ajout d’une composante internationale ».
Benge pense maintenant entreprendre des études de maîtrise à Hong Kong, tandis que Swance explore la possibilité de faire du travail de terrain dans un pays en voie de développement. Peu importe où l’avenir les conduira, mais nul doute que les compétences que Maryse Benge and Chad Swance ont cultivées au cours de leur mission économique en Chine contribueront grandement à leur réussite future.