Harry Gow, prix Hubert-Reiter 2006
Daniel Morin
C’est à un ardent défenseur du transport public, de l’environnement et de la francophonie, M. Harry Gow, qu’est décerné le prix Hubert-Reiter 2006.
Ce prix est attribué annuellement à un membre du personnel actif ou retraité de l’Université d’Ottawa dont l’engagement social et la persévérance ont contribué de façon importante à une cause sociale, au rayonnement de l’Université et au mieux-être de la collectivité. La remise du prix aura lieu le 1er novembre, à 15 heures, au 90 Université, pièce 140, à l’occasion de la clôture de la campagne Centraide de l’Université.
Anciennement coordonnateur des stages au Département de criminologie, M. Gow s’est distingué sur le plan communautaire en fondant Transport 2000 Canada, dont la mission est de promouvoir le transport public et de combler le retard important du Canada dans ce domaine par rapport à d’autres pays.
Parmi d’autres projets, il a été l’un des principaux maîtres d’œuvre du premier projet de transport collectif en milieu rural, qui a vu le jour dans la MRC Papineau en 2002, afin de favoriser l’accès aux services et briser l’isolement social en milieu rural. À titre de président du Conseil régional de l’environnement et du développement durable de l’Outaouais (CREDDO), M. Gow est aussi un champion de la protection des milieux naturels et de la qualité de l’environnement.
De souche anglo-écossaise de l’Ouest canadien, M. Gow a fait du Québec sa terre d’adoption et, pendant plus de 25 ans, il a travaillé à la promotion de la francophonie en favorisant de nombreux échanges internationaux. C’est d’ailleurs lui qui a coordonné la campagne internationale pour SOS Montfort et qui a attiré l’appui de nombreux professionnels partout au monde, en vue de sauver le seul établissement hospitalier francophone en Ontario. Il a de plus lutté pour promouvoir le français au marché By.
M. Gow compte aussi à son actif plusieurs œuvres philanthropiques, dont un fonds de bourse qu’il a aidé à mettre sur pied à la Faculté des sciences sociales. Il a organisé plusieurs collectes de fonds, notamment pour les sinistrés de la crise du verglas et pour des athlètes aux Jeux de la francophonie.
« Dans tout cela, ce qui ressort c’est la noblesse d’esprit de Harry Gow, la générosité de ses interventions et son dévouement inconditionnel et constant au bien commun », a souligné le professeur émérite John Trent, en appui à sa candidature.