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Pleins feux sur la participation étudiante

Heather Lynch

Pour la deuxième année consécutive, l’Université d’Ottawa a pris part à l’Enquête nationale sur la participation étudiante (NSSE). Ce sondage, administré par l’Indiana University Centre for Postsecondary Research, évalue le temps et l’énergie que les étudiants consacrent aux activités d’apprentissage et de développement personnel que leur offrent les universités. Cette enquête est l’un des principaux outils dont se sert l’Université pour évaluer la qualité de l’expérience d’apprentissage de sa population étudiante.

Les résultats fournissent un aperçu de la façon dont les étudiants occupent leur temps et de ce qu’ils retirent de leur expérience universitaire. Ces données aident l’Université à cerner les changements à apporter pour améliorer la formation des étudiants et leur offrir une expérience universitaire sans égal.

Pierre Mercier, vice-recteur associé à la recherche institutionnelle et à la planification, souligne l’importance capitale de ce sondage. « D’abord, cette enquête est un des moyens par lesquels l’Université rend compte au ministère de la Formation, des Collèges et des Universités. Ensuite, et surtout, le sondage rejoint notre engagement envers la population étudiante, formulé dans Vision 2010 : être “une université qui place sa population étudiante au cœur de sa mission éducative”. »

Cette enquête se démarque des autres sondages surtout par la nature concrète de ses questions. « Beaucoup des autres sondages sont fondés sur l’opinion », explique
M. Mercier. « Donc, si on demande aux étudiants s’ils sont satisfaits de leurs études et qu’ils disent non, les raisons de leur insatisfaction restent un mystère. » Dans la NSSE, par contre, on trouve beaucoup de questions fondées sur le comportement, du genre « Combien de lectures obligatoires avez-vous dans vos cours? ». Si les résultats montrent que l’Université se classe moins bien que les autres établissements, il est facile de déterminer la nature exacte du problème pour corriger la situation. Bien sûr, un sondage de ce type révèle aussi les points forts de l’Université.

Pierre Mercier tient à faire bien comprendre une chose à toute la communauté universitaire et, surtout, à la population étudiante : « Ce sondage ne finira pas sur une tablette à ramasser la poussière : il sera un élément clé de notre planification et une source de changement. »

L’Université a décidé d’axer ses efforts sur une vingtaine de domaines où l’amélioration s’impose, afin d’assurer une action cohérente et concertée. Certains des aspects cernés jusqu’ici étendent pour les étudiants les possibilités d’analyser, d’assimiler, d’évaluer et d’appliquer des théories et des concepts. De plus, l’Université vise à créer un environnement propice à l’interaction étudiant-professeur, entre autres, en favorisant plus d’occasions de rencontrer les professeurs pour discuter de leurs résultats, de leurs travaux et de leurs perspectives de carrière. Selon Pierre Mercier, « le sondage nous aidera à transformer des cours et à restructurer des programmes pour tenir compte des attentes de la population étudiante ».

Évidemment, la mise en application de l’ensemble des modifications proposées peut prendre un certain temps. Par contre, certains changements se feront sentir dès les prochains moins, à la suite de la séance de réflexion des doyens en octobre, tandis que d’autres s’échelonneront sur quelques années. La participation étudiante est une priorité fondamentale pour l’Université et elle exige l’appui et la collaboration de toute la communauté universitaire.

LIen connexe :

L’Enquête nationale sur la participation étudiante