Parmi 17 propositions initiales provenant d’établissements canadiens, deux projets mis de l’avant par des équipes de recherche de l’Université d’Ottawa dans le cadre d’un concours de collaboration internationale ont été retenus à l’étape de la présélection et feront ainsi l’objet d’une étude plus approfondie.
Ce concours, parrainé par un consortium du CRSNG, des Instituts de recherche en santé du Canada, de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et de Génome Canada, vise à trouver un projet qui débouchera sur le lancement d’importants travaux de recherche auxquels collaboreront les meilleurs chercheurs du Canada et du monde entier.
L’équipe dont la proposition aura été retenue recevra jusqu’à 35 millions de dollars de la FCI pour mettre sur pied un centre de recherche en collaboration avec des établissements étrangers. Les autres membres du consortium mettront des fonds additionnels pour appuyer le programme de recherche.
Trois propositions d’universités canadiennes ont été présélectionnées, dont les deux projets de l’Université d’Ottawa qui promettent des travaux intéressants en génétique et en catalyse.
M. Michael Rudnicki, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génétique moléculaire à la Faculté de médecine, scientifique principal et directeur du programme de médecine moléculaire à l’Institut de recherche en santé d’Ottawa, espère créer un consortium international du régulome qui fera progresser les recherches sur le génome et les cellules souches embryonnaires. Dirigée par des Canadiens, l’équipe de ce projet comprendra une trentaine de chercheurs issus de 18 établissements dans sept pays.
M. Abdelhamid Sayari, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en catalyse employant des matériaux nanostructurés au Département de chimie, envisage de créer une nouvelle installation à la fine pointe de la recherche dans le domaine de la catalyse – processus qui emploie des réactions chimiques pour fabriquer plus efficacement des produits chimiques, des médicaments et des piles à combustible. La proposition s’appuie sur les forces existantes du Centre de recherche et d’innovation en catalyse de l’Université d’Ottawa, les joignant à celles du Berkeley Catalysis Centre, du Netherlands Institute for Catalysis Research et de plusieurs universités canadiennes.
La proposition gagnante sera choisie plus tard cette année.