L’Université d’Ottawa annonce des améliorations historiques à son régime de bourses et d’appui financier aux études supérieures, en vigueur dès le mois de mai 2006, ce qui permettra à un plus grand nombre de personnes de compléter des études à la maîtrise ou au doctorat avec un minimum de préoccupations pour leur situation financière.
Ce régime de bourses s’adresse aux étudiants canadiens ainsi qu’aux résidents permanents.
La garantie de la part de l’Université représente une aide composée de la valeur des droits de scolarité, d’assistanats de recherche et d’enseignement, de bourses internes ainsi que de montants forfaitaires. Plusieurs programmes seront en mesure d’offrir encore davantage à leur population étudiante.
« Le nouveau régime représente le minimum garanti par l’Université », affirme le doyen de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, M. Gary Slater. « Chaque programme est libre d’offrir davantage. En fait, non seulement l’encourageons-nous fortement, mais nous sommes mêmes prêts à aider les programmes à le faire! »
« Nous estimons qu’à la maîtrise environ un étudiant ou une étudiante sur trois profitera du nouveau régime de bourses d’études supérieures, alors que présentement un sur cinq en profite, tandis qu’au doctorat, quatre étudiants sur cinq en bénéficieront. »
Il y aura en outre un deuxième type d’appui, sous forme de Bourses du doyen attribuées au moment de l’obtention du diplôme souhaité aux finissants qui auront terminé leurs études à l’intérieur de délais prescrits. Elles s’appliqueront à toutes les personnes inscrites à temps complet dans un des programmes touchés, qu’elles aient reçu ou non une bourse d’admission. Le montant des bourses variera entre 500 et 1 500 $ à la maîtrise et entre 2 500 et 4 000 $ au doctorat. « Nous croyons que cette initiative représente une première en Ontario », d’affirmer M. Slater.
Autre innovation : l’Université offrira une bourse de mobilité d’une valeur de 4 000 $ aux étudiants au doctorat qui iront faire de la recherche pendant au moins une session dans un établissement étranger.
Soutien financier
Pour avoir droit aux bourses d’admission, tant à la maîtrise qu’au doctorat, une personne devra présenter une moyenne d’admission de 8,0 sur 10 ou plus.
À la maîtrise avec thèse, on assurera un appui d’au moins 8 500 $ par année pendant deux ans, en plus d’une bourse couvrant les droits de scolarité. C’est la première fois que l’Université garantit un appui à ses étudiants en deuxième année de maîtrise.
À la maîtrise de nature non professionnelle, l’aide s’élèvera à au moins 9,500 $ pour un an, en plus de la bourse pour les droits de scolarité. Par « maîtrise de nature non professionnelle », on entend les maîtrises avec mémoire et certaines maîtrises sans thèse, y compris les programmes qui font partie du Consortium national de formation en santé.
Ces montants comprennent des assistanats (ou des bourses internes) d’une valeur de 7 500 $ par année, pour un an ou deux selon le programme, ainsi qu’une somme forfaitaire de 2 000 $ à l’admission.
Au doctorat, l’appui financier se chiffrera à au moins 9,500 $ par an pendant quatre ans (ce montant augmentera à 11,500 $ dès 2007), en plus d’une bourse qui couvrira les droits de scolarité pendant cette période. Si l’étudiant a reçu un financement compétitif d’une agence subventionnaire externe pendant au moins trois ans, il pourra être exempté des frais de scolarité pour une cinquième année.
Plus précisément, ces montants comprennent des assistanats (ou des bourses internes) d’une valeur annuelle de 7 000 $ en sciences humaines et de 8 000 $ en sciences pendant quatre ans. À compter de l’année universitaire 2007-2008, la somme s’élèvera à 9 000 $ dans les deux secteurs.
Ils recevront aussi une somme forfaitaire de 2 500 $ par année pendant quatre ans. L’Université accordera aussi une indemnité de déménagement de 500 $ aux étudiants au doctorat qui viennent de l’extérieur de la région.