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Pour une meilleure « maîtrise » de l'autre langue

L’École de traduction et d’interprétation (ETI)  a procédé le 26 janvier à l’inauguration officielle de sa maîtrise en traduction juridique et des nouveaux équipements du laboratoire d’interprétation de conférence.

Claire-Helene Lavigne

 

Claire-Hélène Lavigne

 

L’École offrait déjà la seule maîtrise au pays en interprétation de conférence et elle a encore innové en créant la maîtrise en traduction juridique, la seule du genre en Amérique du Nord. La coordination et la promotion de ce nouveau programme, en vigueur depuis septembre 2005, ont été confiées à la professeure Claire-Hélène Lavigne, qui est secondée dans l’enseignement par sa collègue Lynne Bowker ainsi que par une équipe composée majoritairement de professeurs invités.

L’admission au programme, destiné à former des traducteurs-juristes vers le français uniquement, est restreinte aux seuls diplômés en droit. La création de la maîtrise a été rendue possible grâce à la contribution financière du ministère de la Justice du Canada.

Tant la maîtrise en traduction juridique que le programme d’interprétation ont « une importance nationale », a rappelé M. Jean Delisle, directeur de l’École, puisque « le Canada connaît une grave pénurie de traducteurs juridiques et d’interprètes de conférence ».

Par ailleurs, « le recrutement de jeunes interprètes est difficile, car nous avons affaire à une profession qui fait appel à des qualités particulières ».

C’est avec fierté que M. Delisle a souligné que « trois des quatre interprètes du débat des chefs en français, qui a été diffusé de Vancouver lors des dernières élections fédérales, étaient des diplômés de notre école ».

M. Delisle a par ailleurs profité de l’occasion pour souligner la contribution de M. Jacques Audet, qui a coordonné la maîtrise en interprétation pendant six ans et qui prend maintenant sa retraite.