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Efficacité silencieuse

Service des immeubles

Jacques Bertrand, à gauche, et Pierre Delisle installent un cordon de sécurité devant le pavillon Tabaret.

Jocelyne Morin-Nurse

« On ne parle pas beaucoup de nous, et c’est tant mieux; ça veut dire que les choses roulent bien », dit Mario Bouchard, directeur du Service des immeubles. En effet, ce service dont on entend peu parler est pourtant l’un des plus présents dans la vie des membres de la communauté universitaire.

Avec un budget annuel d’exploitation de 16 millions de dollars, les quelque 130 membres du personnel du Service, assistés d’un grand nombre de contractuels tels que des architectes, des ingénieurs et des constructeurs, gèrent l’édification de nouveaux bâtiments, l’utilisation optimale de l’espace, l’efficacité énergétique de même que l’entretien général et sanitaire du campus, sans oublier l’aménagement du paysage et l’enlèvement de la neige.

« Nous avons besoin d’une grande équipe pour faire rouler ce qui est en fait une petite ville », dit M. Bouchard. « Malgré tous nos projets de construction, une partie importante de notre travail demeure la gestion et l’entretien des immeubles. On compte environ 125 personnes de quatre entreprises pour assurer la propreté de nos 25 immeubles principaux, 42 “maisons grises” et cinq résidences, en plus de nos employés spécialisés en mécanique, instrumentation, électricité, etc. » Le Service a aussi recours, à plein temps, à deux serruriers et à un technicien qui assure l’entretien des 74 ascenseurs sur le campus.

Les Immeubles voient à intégrer de bonnes pratiques environnementales dans la gestion de diverses installations. Par exemple, la centrale thermique du campus fournit, à partir du gaz naturel, presque le sixième de l’électricité consommée à l’Université. Cette électricité, produite de façon efficace et à meilleur coût, permet de réduire non seulement les factures de l’établissement, mais aussi les contraintes sur le réseau électrique ontarien.

Par ailleurs, les eaux usées provenant d’aquariums de recherche sont réutilisées dans les tours de refroidissement servant à la climatisation centrale, ce qui permet de recycler quelque 10 millions de litres d’eau par année – l’équivalent d’une piscine résidentielle moyenne tous les jours.

À côté du pavillon Lamoureux, des vers dans un contenant, qui ressemble à un gros congélateur, digèrent les restants de la cafétéria du Centre universitaire et les transforment en compost, utilisé pour l’aménagement paysager.

« Des exemples comme ceux‑là, il y en a des centaines », dit Pierre de Gagné, ingénieur responsable de l’énergie et de l’environnement. « Dans le milieu, nous sommes reconnus pour nos efforts en matière de réduction, réutilisation et recyclage. »

La « porte d’entrée du Service des immeubles » pour la communauté, c’est le centre d’appel, bien connu par son poste téléphonique « 2222 », explique Gilles Laferrière, coordonnateur principal du centre. On peut aussi joindre le centre par courriel au sdiprs@uOttawa.ca. Depuis quelque temps, les gens qui communiquent régulièrement avec le 2222 peuvent obtenir un compte d’usager qui leur permet de créer des demandes directement en ligne.

« Nous voyons à résoudre toutes sortes de problèmes, allant d’une ampoule brûlée à une demande de transport en passant par un manque de confort  dans une salle de classe », dit M. Laferrière. « Nous sommes aussi responsables de répondre aux urgences, telles les fuites d’eau, les bris d’équipements ou toute autre situation qui pourrait entraver le bon fonctionnement des services administratifs et scolaires. »

Les trois coordonateurs à plein temps du centre, qui traitent environ 60 000 bons de travail par année, ont pour fonction principale d’« aiguiller les demandes », précise M. Laferrière, pour les acheminer vers les services et les ouvriers compétents, qui s’occupent ensuite d’effectuer le travail.

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