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Bon nombre de personnes qui font carrière sur la scène politique canadienne — ou qui ont de telles ambitions — ont une affiliation à l’Université d’Ottawa. Cela se confirme encore dans la présente campagne électorale, par exemple, dans quelques circonscriptions au Québec.
Dans le district électoral de Gatineau, juste en face de la capitale nationale, c’est presqu’une affaire de famille puisque sur les cinq candidats sur les rangs, quatre sont des étudiants ou des diplômés de l’Université d’Ottawa. La députée libérale Françoise Boivin et son opposant du Bloc québécois, Richard Nadeau sont deux anciens tandis que le candidat du Parti conservateur, Patrick Robert, et la porte-étendard du Nouveau Parti démocratique, Anne Lévesque, étudient tous deux en droit à l’Université.
Dans Richmond-Arthabaska, c’est un professeur à la retraite de la Faculté d’éducation, Laurier Busque, qui est candidat pour le Parti vert, tandis que Louis Mercier, étudiant de deuxième année à la Faculté de droit, porte la bannière du Parti libéral.
Par ailleurs, le Parti conservateur compte sur David Couturier comme porte-étendard dans Beauharnois-Salaberry. Il est présentement inscrit à l’Université d’Ottawa au programme coopératif de baccalauréat en sciences sociales avec spécialisation en science politique.
Il y a aussi un député bloquiste, Réal Ménard dans Hochelaga, qui étudie présentement pour obtenir sa licence en droit à l’Université d’Ottawa.
La circonscription d’Ottawa-Vanier où loge l’Université est représentée par le député libéral Mauril Bélanger, ancien président de la Fédération étudiante. Le candidat néo-démocrate dans le comté, Ric Dagenais, a lui aussi fait ses études à l’Université d’Ottawa.
Une recherche rapide sur Internet révèle par ailleurs qu’une trentaine de députés sortants et de candidats de toutes tendances dans presque toutes les régions du Canada sont des anciens de l’Université.