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Des bracelets orange pour le Niger

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C'est en lançant des foulards que les étudiants ont inauguré leur campagne.
Même si sa capitale, Niamey, accueillera les Jeux de la francophonie du 7 au 17 décembre 2005, le Niger continue d’être accablé par la famine, et ses besoins criants sont souvent relégués aux oubliettes.

Avec le souci de faire une différence à long terme dans ce pays classé parmi les 15 plus pauvres au monde, 150 étudiants de l’École de gestion ont dévoilé les grandes lignes de leur campagne de financement et de sensibilisation « Le Niger, c’est notre affaire ».

Outre la vente, dans la communauté, de bracelets orange portant le slogan de la campagne, de rubans orange et de café équitable, les étudiants entendaient faire connaître leur cause par de multiples activités au cours du mois de novembre. Ils comptaient sur l’appui de plusieurs commanditaires, dont la Caisse Alterna et 16 restaurants McDonald’s de la région.

Il s’agit ainsi d’acquérir de l’équipement médical et de récolter la somme de 100 000 $ pour venir en aide aux habitants de ce vaste territoire semi-désertique d’Afrique septentrionale chevauchant le Sahara et le Sahel.

Plus précisément, les tenants du projet veulent appuyer la construction de deux puits, en plus de fournir du matériel et de l’expertise de nature médicale à une clinique de santé communautaire dans la région de Maradi.

Les étudiants travaillent de concert avec l’ambassade du Niger et l’UNICEF pour concrétiser le projet. Ils comptent également tisser des liens solides avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey et le Parlement des jeunes du Niger.

L’ambassadrice du Niger au Canada, Mme Nana Aicha Foumakoye, appuie le projet. « Loin d’être une cause perdue, le Niger possède un grand potentiel de développement. C’est dans ce contexte que les étudiants, gestionnaires de demain, réussiront à faire une contribution importante au développement à long terme de la nation », a-t-elle dit.

Le professeur Guy Laflamme est à l’origine de ce projet, qui se veut un outil d’apprentissage pour les étudiantes et étudiants dans ses cours de marketing et de comportement du consommateur. L’objectif est de « mettre en application des techniques de pointe en marketing afin de créer une nouvelle forme de campagne de charité », a-t-il expliqué. Il y contribue d’ailleurs en versant son salaire de professeur à temps partiel à la campagne.

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