« Les antécédents de Mme Huguette Labelle dans le domaine du développement et au sein de l’appareil gouvernemental lui ont permis d’acquérir une connaissance particulière des questions actuelles auxquelles le mouvement anti-corruption s’intéresse. En tant que communicatrice efficace et convaincante, elle aura une voix forte sur la scène internationale », a déclaré l’administrateur général de TI, M. David Nussbaum.
En plus d’occuper pendant sept ans la présidence de l’Agence canadienne pour le développement international (ACDI), Mme Labelle a été sous-ministre aux transports et présidente de la Commission de la fonction publique du Canada. Elle siège aux conseils de l’Institut international du développement durable, de l’Union mondiale pour la nature et de l’Université Virtuelle Africaine. Elle préside aussi le Réseau de conciliation du secteur financier et elle est membre de la World Commission on Globalisation.
Mme Labelle dit avoir acquis la conviction que la corruption était « une question de vie ou de mort » à l’époque où elle était présidente de l’ACDI. « J’ai été personnellement témoin des ravages de la corruption sur le développement humain; j’a vu comment elle dépossédait les pauvres des ressources nécessaires pour se sortir eux-mêmes de la pauvreté; comment ils se voyaient refuser l’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau, au crédit et à la citoyenneté parce qu’ils n’avaient pas les moyens de payer les pots-de-vin exigés. J’ai vu également comment la corruption, en faussant le commerce et en causant la faillite des états, était une source de mortalité élevée, d’instabilité, de conflit et d’insécurité. »
Elle s’est engagée à poursuivre la lutte pour instaurer des normes éthiques et pour faire adopter des lois et des conventions anti-corruption assorties de mécanismes d’application et de surveillance efficaces.