Si vous parlez d’une carrière dans l’exploitation de mines d’or à des étudiants en gestion, la première image qui leur viendra à l’esprit risque fort d’être celle d’un chercheur du Yukon au 19e siècle, vêtements en loques et pioche en main. Mais pour la diplômée du MBA de l’Université d’Ottawa Mélanie Pilon, cela évoque un tout autre tableau.
« L’industrie des métaux précieux est sujette à des fluctuations et est remplie de défis, explique-t-elle. Cela dépasse mes attentes. Je n’aurais jamais pensé que le milieu de travail y serait si dynamique. »
Vers le milieu de l’été, Mme Pilon, qui figurait sur la liste restreinte des candidats, a finalement eu le feu vert. L’une des compétences qui a plu à M. Telfer est son diplôme en communication, qui contraste avec les connaissances ou l’expérience en géologie ou en ingénierie que présentent habituellement les candidats à un emploi dans le domaine de l’exploitation minière.
« C’est un élément qui pourrait être avantageux pour notre industrie, a-t-il déclaré au National Post. Je cherchais un homme ou une femme d’affaires dont les compétences pourraient s’adapter à notre industrie. En fait, je cherchais quelqu’un qui n’avait peut-être jamais pensé à notre industrie. »
Moins d’un mois après être entrée en poste au début septembre, Mme Pilon participait déjà à des rassemblements comme le Denver Gold Forum, où elle a pu échanger avec des dirigeants d’un large éventail d’entreprises travaillant à l’exploitation de mines d’or. Elle fait par ailleurs remarquer que Goldcorp, sans couverture et sans dettes, se situe parmi les entreprises dont le prix de revient est le plus bas et dont la croissance est la plus rapide.
« C’est un domaine fascinant qui a un avenir prometteur, conclut-elle, et qui vaut la peine d’être pris en considération par les étudiants du MBA lorsqu’ils choisissent leur carrière. »
C’est ce printemps que M. Telfer prendra la décision à savoir s’il embauchera Mme Pilon comme employée attitrée de Goldcorp. Entre-temps, il continuera à étudier les candidatures qu’on lui fera parvenir pour le poste d’apprenti de l’an prochain.
Cet article est reproduit avec la permission de l’École de gestion et de l’auteur.