L’Institut d’études canadiennes prend de l’ampleur, grâce notamment à l’ajout de deux programmes : une majeure et une mineure qui ont été approuvés par le Sénat au printemps dernier.
« C’est la première fois en sept ans d’existence que l’Institut offrira un programme aussi complet », précise son directeur, M. Pierre Anctil. Les deux programmes comprennent cinq nouveaux cours qui n’ont jamais été donnés auparavant sur le campus. Au sein de la majeure, un tronc commun obligatoire de 33 crédits sera mis en place avec l’aide des professeurs en affectations multiples.
« S’il y a un endroit au Canada où l’on doit offrir un programme en études canadiennes, c’est bien ici. » L’Institut jouit en effet d’un « avantage stratégique », croit son directeur. De par son emplacement géographique et son caractère bilingue à l’image de l’Université, il est en effet capable de sensibiliser la population étudiante aux deux volets linguistiques de la réalité canadienne.
Mais il se veut aussi « interculturel », précise M. Anctil. « Nous ne voulons pas mettre l’accent seulement sur les deux peuples dits fondateurs, mais aussi sur les Autochtones, les personnes immigrantes, les minorités visibles et les femmes. »
Le programme a aussi une forte orientation interdisciplinaire qui favorise la convergence de disciplines telles que la sociologie, la science politique, la littérature, l’histoire, la santé des populations et la gouvernance, parmi d’autres.
L’objectif à court terme est de hausser considérablement les inscriptions d’ici septembre 2006.
Et pour joindre ces étudiants potentiels, l’Institut leur ouvrira ses portes lors de la Journée portes ouvertes de l’Université, le 21 octobre, de 9 h à 15 h, au 52, rue Université. « Le premier groupe que nous voulons atteindre, c’est celui des étudiants sur le campus pour les renseigner sur l’existence des programmes de l’Institut », explique M. Anctil. « Ensuite, nous visons les élèves et les candidats à l’admission, qui seront sur les lieux. Et, bien sûr, le personnel est lui aussi cordialement invité. »
Ce sera aussi l’occasion de rencontrer des professeurs affiliés à l’Institut, dont George Sioui, Claude Denis et Seymour Mayne.