Jean-Guy Bruneau
Jeannine Charette montre le prix du bâtisseur communautaire décerné à l'Université par Centraide cette année. |
Le ton est posé, mais la rapidité et la fermeté de la réponse ne laissent aucune place à l’équivoque. Si Jeannine Charette consacre autant d’énergie et d’efforts à l’organisation de la campagne Centraide sur le campus, c’est qu’elle est tout à fait convaincue de l’importance de venir en aide aux démunis, aux laissés-pour-compte ou aux gens qui ont simplement besoin d’un petit coup de pouce pour avancer dans la vie.
Cinq mois par année, du mois d’août au mois de décembre, elle quitte son poste au Cabinet du recteur pour plonger à bride abattue dans cette grande sollicitation collective à titre d’administratrice de la campagne Centraide à l’Université.
Bien sûr, le titre suppose une large part de gestion, mais dans la vie de tous les jours, ce sont les mille et une tâches à accomplir, sans compter les urgences et les difficultés de toute sorte, qui retiennent son attention. Le volume et la variété de la correspondance reliée à la campagne sont ahurissants.
L’établissement des objectifs sectoriels pour les facultés et les services suppose aussi une multitude de contacts et de démarches. Et enfin, il y a le recrutement et la formation des quelque 150 bénévoles nécessaires pour la tenue de la campagne qui constitue un véritable défi de logistique.
« Nous devons faire prendre connaissance au personnel de l’Université de l’ampleur des besoins, et il nous faut bien former nos bénévoles pour qu’ils puissent justement répondre aux interrogations des gens », dit-elle.
Elle en est à sa huitième année déjà à la tête de la campagne, et son enthousiasme ne se dément pas. Elle se dit fortement encouragée par l’appui indéfectible que l’Université accorde à Centraide.
Mme Charette prête aussi une attention particulière à la campagne auprès du personel retraité qui contribue 11 p. 100 des dons totaux à Centraide.
Si les jours qui précèdent le lancement de la campagne sont empreints de fébrilité, Mme Charette affiche cette calme assurance qui laisse présager le succès de la prochaine campagne, dont l’objectif a été fixé à 358 000 $.
Bien que ses journées s’échelonnent souvent sur 10 et même 12 heures durant la campagne, c’est dans la nature qu’elle va faire le plein pour poursuivre cette course effrénée contre la montre.
Elle et son conjoint sont des amateurs inconditionnels de plein air, plus précisément le camping et la pêche. « C’est une question d’équilibre », souligne-t-elle.