Le Service de la protection et l’intervenante en matière de harcèlement sexuel, Diane Roller, mobiliseront leurs efforts à la mi-octobre pour mener une étude sur le taux de victimisation sur le campus de l’Université. L’annonce de cette étude survient à la suite de l’allocation d’une subvention de près de 10 000 $ du Comité consultatif sur la sécurité personnelle sur le campus.
L’étude, qui vise à mieux connaître l’étendue de l’activité criminelle sur le campus, déterminera quelles personnes ou quels groupes sont les plus touchés ainsi que les facteurs qui incitent les victimes à ne pas rapporter les actes qu’elles subissent.
Entre le 17 octobre et le 25 novembre 2005, on sondera par courrier 3 000 étudiants et étudiantes, de même que tout le personnel qui recevra le sondage par courrier interne.
La coordonnatrice des programmes de prévention, Nathalie Jacob, croit que cette étude est nécessaire à l’amélioration des services de sécurité sur le campus.
« Le Service de la protection est responsable d’offrir un campus sécuritaire à sa clientèle et de répondre aux besoins de la communauté universitaire en matière de sécurité personnelle. Il est donc important d’étudier le taux de victimisation sur notre campus afin de mieux servir notre clientèle. »