« Ce que mes étudiants pensent est très important pour moi. Je veux qu’ils sachent que je me soucie de leur avenir et qu’ils se souviennent de moi comme étant une professeure engagée et engageante. »
C’est en ces termes que Diane Ste-Marie, professeure agrégée de l’École des sciences de l’activité physique, résume la pensée qui sous-tend son enseignement.
Elle veut d’ailleurs utiliser la subvention de recherche rattachée au Prix d’excellence en éducation pour étudier les stratégies employées par les étudiants qui ont le plus de succès dans leurs études et de les adapter pour aider d’autres étudiants. Elle a commencé à s’intéresser à cette question après avoir constaté, en rédigeant des lettres de recommandation, que les étudiantes et étudiants les plus performants participaient le plus aux activités parascolaires.
En plus de donner des cours sur le comportement psychomoteur au premier cycle, Mme Ste-Marie appuie les recherches étudiantes à la maîtrise et au doctorat.
L’appréciation des nombreux étudiants qui ont été en contact avec elle ne se dément pas. On souligne ainsi qu’elle apprend le nom de chacun des étudiants dans ses cours, fait plutôt rare pour des classes comptant plus d’une centaine de participants.
Elle a recours à une profusion de techniques d’enseignement et utilise des expériences en laboratoire et des activités en salle de classe pour illustrer la matière enseignée. Il lui est même arrivé d’inviter des élèves d’une école de la région à venir dans sa classe démontrer leurs habiletés motrices.
Elle revoit continuellement le contenu de ses cours en fonction des évaluations étudiantes et des résultats des plus récentes recherches.
Même si elle met beaucoup de temps à parfaire son enseignement, Mme Ste-Marie est loin de négliger la recherche. « Depuis mon arrivée à l’Université, mon plus grand défi demeure de maintenir l’équilibre entre la qualité de mon enseignement et mon programme de recherche », souligne la professeure, qui a aussi assumé des fonctions administratives, notamment comme directrice des programmes de premier cycle et directrice intérimaire de l’École.
Bon nombre d’étudiants qui l’ont connue au premier cycle ont d’ailleurs pris goût à la recherche à son contact. Amy Latimer, aujourd’hui chercheuse postdoctorale à Yale, souligne qu’elle a pu assister à des conférences de recherche nationales et internationales en sa compagnie, ce qui est « une expérience rare pour une étudiante de premier cycle ».[d1]
« Elle a su me faire partager sa passion pour la recherche », ajoute-t-elle. « C’est cette passion qui m’a attirée vers la recherche, qui m’a soutenue pendant ma formation à la maîtrise et au doctorat et qui demeure avec moi chaque fois que je franchis les portes de mon laboratoire. »[d2]
La professeure Ste-Marie s’efforce toujours d’améliorer son enseignement en participant à nombre d’ateliers et de conférences. Elle agit aussi comme formatrice auprès de ses pairs, notamment comme participante à des ateliers du Centre de pédagogie universitaire à l’intention des nouveaux professeurs et comme animatrice de séminaires de perfectionnement au sein de la Faculté des sciences de la santé.
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