L’Université d’Ottawa a accepté de jouer un rôle dans un règlement déposé en Cour supérieure de l’Ontario en vertu duquel la Société canadienne de la Croix-Rouge admet avoir enfreint la Loi sur les aliments et drogues en distribuant des produits sanguins infectés par les virus de l’immunodéficience humaine et de l’hépatite C.
Dans le cadre de ce règlement, la Société canadienne de la Croix-Rouge versera 750 000 $ pour doter un fonds de bourses, qui sera géré par l’Université d’Ottawa et qui sera destiné aux étudiantes et étudiants dont la vie ou celle des membres de leur famille a été affectée par la transfusion de produits sanguins contaminés. Bien que la gestion du fonds sera confiée à l’Université d’Ottawa, les étudiants de n’importe quel établissement postsecondaire au pays pourront en profiter.
Afin de rendre hommage aux victimes de cette tragédie et d’agir dans l’intérêt public, la Société canadienne de la Croix-Rouge contribuera également une somme de 750 000 $ au Projet national d’études sur les erreurs médicales, auquel travaillent plusieurs chercheurs à l’Université d’Ottawa. Le projet profitera d’un apport financier supplémentaire de 500 000 $ sur cinq ans en vertu du programme de Chaires de recherche du Canada.