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Une vie bien remplie — Sean Egan

La mort du professeur Sean Egan, survenue alors qu’il tentait d’atteindre le sommet du mont Everest, a suscité l’étonnement et la tristesse au sein de la communauté universitaire.  Ses collègues lui ont rendu hommage en exprimant leur admiration pour la passion et le dévouement qu’il a toujours manifestés.

M. Egan, qui a apparemment subi une crise cardiaque après avoir souffert de problèmes respiratoires, était professeur à l’École des sciences de l’activité physique.  « Sa mort représente une grande perte car il était pour les étudiants une source d’inspiration », a déclaré le directeur de l’École, M. Blaine Hoshizaki.

« Cet homme était unique en ce qu’il associait l’étude de la psychologie du sport à l’habitude de relever de grands défis physiques.  Il nous incitait à relever nos défis quotidiens en favorisant l’activité physique, la mise en forme et la santé », a dit M. Hoshizaki.

« Je ne crois pas que Sean s’attardait aux limites de ces défis. Il envisageait plutôt le succès  à venir. Et c’est ainsi qu’il voyait sa vie et son expédition sur le mont Everest. »

Alors qu’il était étudiant à l’Université de Calgary, M. Hoshizaki avait fait un peu d’alpinisme, quoique à des altitudes  bien inférieures à celle de l’Everest.  « Je dois avouer que lorsque Egan parlait d’escalader l’Everest, j’avais envie de l’accompagner. Il avait beaucoup de charisme. »

Le professeur Frank Reardon, un ami intime et un collègue de monsieur Egan durant 35 ans, l’a décrit comme un « géant » qui prêchait par l’exemple.

« Il était très intéressé à comprendre ce qui incitait les gens à relever des défis physiques. Il a parcouru des milliers de milles à pied; il est allé de l’Oregon à Ottawa à vélo. Ces activités étaient pour lui une autre façon d’évaluer ses propres capacités. »

« Il ne s’est pas contenté de regarder autour de lui », a dit M. Reardon. « Il a vécu ses idéaux. »

Le professeur Egan avait deux enfants, Anna et Seamas, tous les deux étudiants à l’Université.  Au moment de mettre sous presse, les arrangements pour un service commémoratif à l’Université n’avaient pas été fixés. On discute actuellement de la possibilité de réunir des fonds pour établir une bourse d’étude mais la décision reviendra à la famille, a dit M. Hoshizaki.

Liens connexes :

Everest Diary, May 6, 2005: Sean Egan — A Personal Memory (en anglais seulement)

Une vie bien remplie — Sean Egan (avec le journal de l'expédition sur le mont Everest; en anglais seulement)

Everest experience impacts lives of health sciences students (en anglais seulement)