Kyoto, effet de serre, réchauffement de la planète : ces termes sont dans l’actualité. Les gouvernements, l’entreprise privée, les organismes, mais aussi les citoyens et citoyennes sont invités à passer à l’action en ce qui concerne la réduction des gaz nocifs pour l’environnement.
Mais que fait-on sur le campus pour participer à ce mouvement et encourager les modes de transport autres que l’automobile? Notamment, on a créé un poste de coordonnateur à la gestion de la demande de transport (GDT), au printemps 2004, pour développer et mettre en œuvre des programmes dans ce domaine. Le poste relevant de la Division du stationnement et de la circulation est occupé par Danny Albert depuis septembre 2004.
Il agit entre autres comme personne ressource et de liaison entre l’Université, la Ville d’Ottawa et les services de transport en commun de la région pour encourager le transport « actif ».
Le message commence à passer, puisqu’on trouve sur le campus presque tous les moyens de transport de remplacement possible : le transport en commun, le covoiturage, la marche, le jogging, le vélo, le patin à roues alignées, la planche à roulettes, même le patin – sur la plus longue patinoire au monde.
« En plus des émissions nocives, la dépendance sur l’auto provoque la congestion sur notre campus en plein développement et augmente le risque de conflits avec piétons et cyclistes », dit Danny Albert.
L’équipe de GDT travaille à une collecte de données auprès de la communauté universitaire pour mieux connaître les habitudes actuelles en matière de transport. On trouve des adeptes du transport actif au sein de la population étudiante et chez les membres du personnel de l’Université. Cependant, les étudiants et étudiantes ont davantage tendance que les autres groupes à éviter la voiture, pour deux raisons principales : la proximité du campus à leur résidence et… leur budget. Les moyens de transport de rechange sont nettement plus économiques que l’auto!
Selon Danny Albert, « il est parfois difficile d’inciter le personnel de l’Université à utiliser le transport actif : plusieurs d’entre eux ont une grande dépendance à leur auto, alors que d’autres doivent prendre leur véhicule pour, par exemple, mener leur enfant à la garderie ». Le défi est donc de mettre en œuvre des programmes qui seront accommodants et invitants pour les employés.