Sean Egan, professeur à l’École des sciences de l’activité physique et co-directeur d’une expédition commanditée par Kanatek Technologies, espère devenir, à 63 ans, le plus vieux Canadien à se mesurer à la cime située à 8 848 mètres, la plus élevée au monde.
L’équipe, qui est aussi dirigée par Peter Luk de l’Université Ryerson, devrait arriver au camp de base de l’Everest en avril. On a prévu de jouer une vraie « série au sommet », une partie de hockey contre une équipe d’alpinistes russes, sur le glacier Khumbu qui deviendrait alors le site le plus élevé où on ait jamais disputé une partie de hockey. Le glacier est près du camp de base à environ 5 400 mètres.
Toutefois, l’expédition vise davantage la recherche que l’escalade. Le groupe, qui compte aussi des chercheurs de l’Université Brown et du Sydney Sleep Institute étudiera des phénomènes comme la gestion de l’hypoxie (le manque d’oxygène), la relation entre la condition physique et le vieillissement ainsi que le tourisme dans des conditions extrêmes.
M. Egan, un alpiniste et un athlète accompli, s’est rendu au camp de base de l’Everest en 1998 et en 2000 pour faire des recherches. Il compte tenter l’escalade du sommet en mai.
Les deux expéditions permettront de tester les technologies canadiennes en établissant des réseaux de communication et en transmettant les bandes par satellite à Ottawa. M. Egan et son équipe disposeront d’un équipement de vidéoconférence pour communiquer avec les chercheurs à Ottawa et à Toronto. Le couple Webster-Burke transmettra par satellite à six écoles du OCDBS des vidéos en temps réel du camp de base.
Par ailleurs, Peggy Foster, qui détient une maîtrise en éducation spécialisée de l’Université d’Ottawa, tentera de devenir la première Canadienne à atteindre les plus hauts sommets des sept continents. Sa tentative d’accéder au sommet de l’Everest en 2003 a échoué parce que son masque à oxygène s’est brisé.