Plusieurs nouveaux programmes de premier cycle en sciences sociales verront le jour à l’Université d’Ottawa en septembre 2006 à la suite de l’approbation rendue par le Sénat en décembre dernier.
On offrira ainsi au niveau du baccalauréat un programme de majeure et de mineure en anthropologie, en français et en anglais. La création d’un tel programme fait depuis longtemps partie des projets du Département de sociologie. « Les questions liées à la diversité culturelle, qui constituent l’objet principal de l’anthropologie et un axe central de la sociologie, ont récemment fait surface comme préoccupation majeure dans de nombreuses disciplines », souligne-t-on dans le document d’appui présenté au Sénat.
Le programme viendra compléter la formation offerte par certains programmes mis sur pied au cours des dernières années, notamment le programme de spécialisation en développement international et mondialisation de la Faculté des sciences sociales et le programme de concentration en études autochtones de la Faculté des arts.
Par ailleurs, l’École de service social offrira son baccalauréat spécialisé en service social en français destiné à répondre à une forte demande de main-d’œuvre dans ce domaine pour desservir la population francophone de l’Ontario. Bon nombre d’étudiants s’inscrivent actuellement au baccalauréat de l’Université du Québec, seul programme universitaire de premier cycle en français dans la région, et un certain nombre d’entre eux viennent ensuite poursuivre leurs études à la maîtrise en service social à l’Université d’Ottawa.
Le programme devra recevoir l’agrément de l’Association canadienne des écoles de service social (ACESS).
L’Institut d’études des femmes offrira pour sa part une nouvelle majeure en études des femmes, qui continuera à s’inspirer d’une démarche interdisciplinaire, la marque de commerce de tous les programmes de l’Institut. On s’attend à un maximum d’une vingtaine d’inscriptions au volet francophone et à autant au volet anglophone, dès la première année d’existence du programme. « La majeure en études des femmes permettra aux étudiantes et étudiants d’élargir leur compréhension des rapports sociaux entre les sexes dans les diverses sphères de la vie privée et publique », précise le projet présenté au Sénat.
Enfin, un autre programme interdisciplinaire, la mineure en sciences sociales de la santé a aussi reçu l’aval du Sénat. Y participeront les six unités de la Faculté des sciences sociales en ralliant, sur une base volontaire, les autres unités scolaires de l’Université pouvant offrir une expertise dans ce domaine.