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Interprètes : une formation unique au Canada

MM. Cardinal et Delisle


Le directeur de l’École de traduction et d’interprétation, Jean Delisle a scellé la signature d’une nouvelle entente avec le président-directeur général du Bureau de la traduction, Michel Cardinal, en lui présentant quelques ouvrages en cadeau.

L’Université d’Ottawa est la pionnière de l’enseignement de la traduction au Canada. C’est Pierre Daviault, réviseur des Débats parlementaires, qui, en 1936, a proposé la création ici même à l’Université d’Ottawa du tout premier cours de traduction professionnelle, a rappelé récemment le directeur de l’École de traduction et d’interprétation, M. Jean Delisle.

Depuis ce temps, les initiatives de collaboration entre l’Université et le Bureau de traduction se sont multipliées non seulement en traduction, mais aussi en terminologie et en interprétation. Le 17 septembre dernier, les deux partenaires de longue date ont d’ailleurs signé les documents qui renouvelaient pour cinq autres années l’entente sur la formation d’interprètes de conférence signée pour la première fois en avril 1998.

Le programme de maîtrise en interprétation de conférence de l’Université d’Ottawa est le seul du genre au pays. « Nulle part ailleurs on forme des interprètes de conférence, ce qui est étonnant dans un pays officiellement bilingue où il y a une dizaine d’écoles de traduction », affirmait Jean Delisle, directeur de l’École de traduction.

M. Delisle a toutefois rappelé que l’explication de ce phénomène est fort simple : « Un programme de formation d’interprètes coûte très cher et s’adresse à un nombre de candidats relativement restreint. Et il faut le dire en toute honnêteté, notre École ne pourrait pas offrir ce programme coûteux sans l’aide du Bureau de la traduction. »

« Ce programme a été classé parmi les six meilleurs au monde par l’Association internationale des interprètes de conférence (AIIC) qui, l’an dernier, a examiné à la loupe 44 programmes de formation d’interprètes », a-t-il ajouté.

« Grâce à ses programmes en général et à ce programme d’interprétation en particulier, l’Université d’Ottawa est véritablement l’Université canadienne par excellence, Canada’s university », a souligné M. Delisle. « La traduction est véritablement l’un élément essentiel de cette entité politique qu’est le Canada et le bilinguisme l’une des composantes importantes de l’Université d’Ottawa. Nous vivons à l’Université d’Ottawa, jusqu’à un certain point, l’idéal canadien en cette matière. »