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Vision 2010 lie l'Université à un monde au-delà de ses portes

NDLR : La journaliste Pauline Tam a signé un article intitulé « U of O aims to be one of top five » dans l'édition du 20 novembre 2004 du quotidien Ottawa Citizen, qui mettait en évidence un aspect du processus de planification stratégique en cours à l'Université d'Ottawa. Dans le texte qui suit, le vice-recteur aux études, M. Robert Major, situe ce processus, Vision 2010, dans un contexte plus large.

Qu’est-ce qu’il faudrait pour que vous soyez fier de l’organisation qui vous emploie? Jusqu’à quel point seriez-vous prêt à vous engager si on vous demandait de décrire et de partager vos rêves et les objectifs que vous visez pour qu’elle développe tout son potentiel?

Assisteriez-vous bénévolement à des séances de planification stratégique? Répondriez-vous à des questionnaires détaillés et en discuteriez-vous rigoureusement avec vos collègues? Participeriez-vous à l’élaboration collective d’un énoncé de mission qui permettrait à votre organisation d’offrir davantage à la communauté locale, nationale et internationale?

Au cours des six derniers mois, c’est exactement ce qu’ont fait des milliers d’étudiants, de professeurs, de membres du personnel, d’anciens et d’amis de l’Université d’Ottawa. On appelle cet exercice Vision 2010; il réunit des gens de notre communauté pour tracer l’avenir de l’Université et prévoir son influence sur l’ensemble de la société.

Dans le monde complexe où nous vivons, le rôle d’une université va bien au-delà de ses limites physiques. Il est évident qu’il est essentiel de donner aux étudiants une excellente formation. Mais il est tout aussi fondamental pour nous d’en faire des citoyens responsables, de rendre accessible au grand public la connaissance spécialisée et de faciliter l’application de nouveaux apprentissages à des situations concrètes.

Le rôle de l’Université d’Ottawa à titre de partie intégrante de la communauté a fait l’objet de recherches sérieuses. Une analyse des retombées économiques régionales préparée en 2002 par PriceWaterhouseCoopers nous décrivait comme une entreprise multidimensionnelle qui assume ses responsabilité dans la société, un moteur de croissance ayant sur la vie de la communauté une influence déterminante. Le rapport notait que notre impact économique sur la ville d’Ottawa seulement s’élevait à 800 millions de dollars par année et que pour la province d’Ontario, il dépasse largement le milliard de dollars.

Cela ne devrait pas nous surprendre. Notre histoire unique qui remonte à 1848, notre situation privilégiée au cœur de la capitale nationale, à la jonction des Canada français et anglais, et les recherches novatrices menées par nos professeurs éminents nous placent dans une position idéale pour enrichir la vie culturelle et intellectuelle du Canada et pour aider le pays à jouir d’un statut de plus grande envergure sur la scène internationale.

L’article très intéressant de Pauline Tam, paru dans le numéro du 20 novembre du Ottawa Citizen, s’intéressait particulièrement à l’une des caractéristiques distinctives de l’Université d’Ottawa : notre capacité unique à travailler dans les deux langues officielles du Canada. Nos étudiants et nos professeurs ont le choix d’étudier et d’enseigner en français, en anglais ou dans les deux langues. Cela ouvre des portes innombrables à tous les membres de notre établissement. Toutefois, notre engagement à jouer un rôle de premier plan dans la promotion du bilinguisme ne constitue qu’une des facettes de notre mission et de nos objectifs.

Jusqu’à maintenant, l’exercice approfondi de consultation et de planification de Vision 2010 que nous avons mené nous a permis de cerner quatre objectifs principaux et seize objectifs secondaires qui peuvent renforcer la valeur de l’Université d’Ottawa pour la communauté, le pays et le monde.

L’un d’eux relève de notre engagement permanent à mettre sur pied des partenariats stratégiques avec les agences non gouvernementales, les entreprises privées, les pays étrangers et le gouvernement fédéral. Par exemple, ces partenariats aident les nouveaux étudiants à s’adapter à l’Université et à réussir dans leurs études (un programme de mentorat financé par la CIBC); la recherche novatrice sur les aspects politiques et l’éthique controversée du don d’organes (appuyée par l’Institut Bertram-Loeb pour le don d’organes et de tissus) de même que la compréhension internationale accrue qui résulte des programmes d’échange pour les étudiants et les professeurs avec des universités sœurs dans plus de 30 pays.

De plus, des membres de la communauté universitaire, en collaboration avec nos instituts de recherche en santé et nos hôpitaux partenaires, participent à la conception d’outils précieux pour diagnostiquer et traiter le VIH/sida le diabète et le cancer.

Ces exemples confirment un principe clé de l’exercice Vision 2010. Une des plus grandes forces de l’Université d’Ottawa est la diversité des communautés qui l’appuient. En mobilisant la pensée d’un grand nombre de personnes, nous créons un tout qui est plus grand que la somme de ses parties.

Cela est particulièrement important, parce que notre volonté d’exceller dans notre recherche et dans notre enseignement sous-tend tous nos efforts. Le moteur sous-jacent de Vision 2010 est l’engagement de l’Université d’Ottawa à faire partie des meilleures institutions dans le monde. C’est pourquoi nous voulons concevoir des indicateurs de performance concrets qui nous aideront à mesurer nos progrès et à évaluer notre efficacité à atteindre ces nobles objectifs.

Quand la consultation sur notre document de travail de planification stratégique sera complétée, nous y intégrerons les commentaires de toutes nos instances et de nos partenaires et nous publierons la version finale du projet Vision 2010. En attendant, nous serons heureux de recevoir vos commentaires à titre de membres de la communauté que nous desservons.

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