Ça se passe à Roger-GuindonÇA SE PASSE À ROGER-GUINDON

Sciences infirmières : un appui des plus appréciés

Le nouveau programme de doctorat en sciences infirmières de l'Université d'Ottawa a reçu une bonne dose de stimulation le mois dernier lorsque le gouvernement de l'Ontario a annoncé qu'il investirait 10 millions $ répartis sur quatre années dans les programmes de deuxième et troisième cycles en sciences infirmières.
 
Selon Mme Sylvie Lauzon, directrice de la faculté de sciences infirmières, cette décision indique un changement de mentalité au sein du gouvernement en ce qui a trait à l'importance les professionnels des soins infirmier dans le système de la santé. 

« Pour une fois, l'on reconnaît que la recherche menée par des infirmières permet d'améliorer le système de santé et qu'elle produit un changement positif dans la vie des gens", déclare Sylvie Lauzon avec enthousiasme. « Nous ne pourrions être plus heureux. »

« Je suis réellement enchantée de ce geste parce que le gouvernement parlait depuis un certain temps de mettre plus d'emphase sur l'importance des sciences infirmières sans pour autant passer à l'action »,  explique Mme Lauzon. « Cette récente décision aura un impact très direct sur l'enseignement de troisième cycle en sciences infirmières. »    

Cette nouvelle somme d'argent permettra à cinq étudiants de s'engager dans le programme de doctorat en sciences infirmières cette année, et ainsi de suite chaque année pour les cinq prochaines années, au lieu des seuls quatre étudiants projetés par année. Le programme de doctorat en sciences infirmières de l'Université d'Ottawa a été lancé cet automne et n'est que le quatrième du genre en Ontario. 

Les fonds serviront également à aider au financement des programmes d'éducation à distance et à temps partiel pour les étudiants engagés dans des programmes de maîtrise.

Autre initiative intéressante : le gouvernement couvrira les frais de scolarité pour les professeurs en sciences infirmières qui entreprennent des études au niveau du doctorat.

« Cela facilitera le recrutement car il y a un manque de professeurs possédant un doctorat en sciences infirmières », déclare Denis Prud'homme, doyen de la Faculté des sciences de la santé. Cela est particulièrement important alors que la faculté doit faire face à l'imminent départ à la retraite de presque le tiers de son corps enseignant.

« Finalement, cela permettra d'aider à la reconnaissance de l'Université d'Ottawa pour ses recherches en sciences infirmières appliquées au processus de décision et à l'intervention à plusieurs niveaux », a dit M. Prud'homme. « Le travail concernant le programme de doctorat que nous entreprenons ici aura, à long terme,  des implications de grande portée sur le système de santé au Canada, et c'est cela qui nous enthousiasme. »