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Milena Isakovic : un parcours rempli de défis et de succès

Milena Isakovic, nouvellement diplômée en science politique de l'Université d'Ottawa, est l'une des 25 récipiendaires de la Bourse internationale J. Armand-Bombardier, d'une valeur de 10 000 $. Elle quittera le Canada à la fin de septembre 2004 pour aller faire sa maîtrise à la London School of Economics and Political Science, en Angleterre.

Originaire de Belgrade, en Yougoslavie, Milena Isakovic connaît un parcours de vie assez exceptionnel. La situation politique et la guerre qui régnaient à l'époque en Yougoslavie ont obligé Milena et sa famille à quitter ce pays. Arrivée au Canada en 1999 comme réfugiée, ayant passé par la Roumanie, Milena a été accueillie à Ottawa par un ami de longue date de la famille.

Après l'école secondaire, elle choisit d'entrer en science politique à l'Université d'Ottawa, « pour mieux comprendre les raisons pour lesquelles mon pays n'existe plus et pour pouvoir l'expliquer aux personnes qui m'entourent ».

Quand on lui demande, pourquoi l'Université d'Ottawa? Elle répond simplement « pour être près de mes parents qui habitent Gatineau, mais aussi parce que l'Université d'Ottawa offrait le programme de science politique en français et en anglais ».

Depuis longtemps, Milena voulait apprendre le français, une langue qu'elle apprécie particulièrement. « J'avais pris des cours de grammaire pendant plusieurs années à Belgrade, mais je n'avais pas l'occasion de parler et pratiquer. En arrivant au Canada, j'ai appris assez vite grâce à ces cours et j'aimerais pouvoir remercier un jour le professeur que j'ai eu à Belgrade. »

Tout au long de ses études, Milena Isakovic n'a cessé d'impressionner ses collègues et professeurs par son engagement dans son milieu. En plus des six cours qu'elle suivait par session et d'un emploi à temps partiel, elle participait à diverses activités de nature pédagogique, notamment au Centre d'encadrement et de succès scolaire de la Faculté des sciences sociales. « J'essayais de me tenir le plus occupée possible pour éviter de penser à la guerre dans mon pays », ajoute-t-elle.