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Journalistes et chercheurs se rencontrent « à la chaîne »

On associe normalement les rencontres à la chaîne (speed dating) aux personnes seules à la recherche de l'âme sœur (ou d'une bonne soirée…).

Mais à la suite des toutes premières « rencontres à la chaîne intellectuelles » de l'Université d'Ottawa, les journalistes et les chercheurs auront dorénavant une toute autre idée de ce concept à la mode.

Le 22 juillet dernier, au Cercle national des journalistes du Canada, sept chercheurs – Cristina Atance (psychologie), Thomas Brabec (physique), Keith Fagnou (chimie), Frances Pick (biologie), Mark Salter (science politique), Michael Sawada (géographie) et Joel Westheimer (éducation) – ont rencontré des journalistes de CJOH-TV, de la radio de la CBC, de la revue Ottawa City, du Globe and Mail et de la chaîne Canwest.

Tout comme lors d'une vraie rencontre à la chaîne, les chercheurs passaient d'une table à l'autre pour converser cinq minutes avec les journalistes au sujet de leurs travaux.

« Nous avons créé cet événement afin de donner l'occasion aux journalistes de rencontrer des chercheurs vraiment fascinants et parler de leurs recherches sans la pression associée aux échéances », a dit Christel Binnie, adjointe au vice-recteur à la recherche.

Jusqu'ici, les commentaires ont été favorables. Rosa Harris-Adler, rédactrice de la revue Ottawa City et chroniqueuse au Ottawa Citizen y a consacré sa chronique du 25 juillet : « Au sein de ce seul petit groupe de chercheurs, on aborde certaines des questions les plus importantes pour notre société et on cherche des solutions aux problèmes scientifiques les plus percutants… Il s'agissait d'un rappel remarquable du talent qui existe chez nous… Ces chercheurs étaient pleins de verve et de charisme… Je soupçonne que, comme moi, les autres journalistes sont revenus de cet événement avec plein de bonnes idées en tête. »

Il est question de tenir de cet événement régulièrement, en français et en anglais en alternance, et même de le faire voyager, a dit Bob LeDrew, agent de communication.

« Nous pourrions facilement aller à Montréal, Toronto ou ailleurs avec un groupe de chercheurs, afin de donner aux journalistes la chance de voir le talent que nous avons ici. »