Le Dr Michael Rudnicki, de la Faculté de médecine, a entrepris de former un consortium international qui mènera la troisième phase du projet du génome humain. Ce consortium s’est réuni pour la première fois à Ottawa la semaine dernière.
Une telle collaboration scientifique pourrait avoir une portée profonde dans la lutte contre certaines des maladies les plus débilitantes et les plus mortelles chez l’humain.
Le Dr Rudnicki, scientifique principal à l’Institut de recherche en santé d’Ottawa et professeur au Département de médecine, est une sommité mondiale en matière de génomique et de recherche sur les cellules souches. Déjà, certains des plus grands chercheurs se sont ralliés à l’initiative.
En 1990, les États-Unis ont lancé le projet du génome humain, qui visait à identifier les quelque 30 000 gènes de l’ADN humain. En juin 2000, on a annoncé que la séquence préliminaire du génome humain était prête. Cette découverte a ensuite mené à la seconde phase de la recherche visant à identifier toutes les protéines codées par les gènes, dans le but de comprendre leur rôle dans les tissus normaux et leur modification associée à différentes affections.
La troisième phase du projet permettra de colliger toute cette information pour dresser la carte génétique qui régit l’expression des gènes dans les cellules durant la formation de tous les tissus et de tous les organes du corps humain.