La structure de 5 200 mètres carrés utilise 73 p. 100 d’énergie de moins qu’un édifice conventionnel de même étendue, ce qui en fait l’un des bâtiments les plus efficaces en matière de consommation d’énergie au pays. Un tel résultat est très impressionnant, compte tenu de ses nombreux laboratoires dont les besoins en matière de ventilation sont beaucoup plus importants que ceux d’un édifice à bureau ou de salles ordinaires.
Selon Herb Dean, ingénieur principal au Service des immeubles de l’Université, ce succès se fonde en grande partie sur l’expérience acquise lors de projets antérieurs de construction et de rénovation, par exemple, la réhabilitation thermique du pavillon Colonel-By. Le complexe de biosciences profite de plusieurs caractéristiques qui donnent de très bons résultats dans les nouvelles constructions, dont l’assemblage des murs et des couvre-fenêtres qui permet d’équilibrer les gains et les pertes d’énergie de l’extérieur ainsi que les systèmes mis en place pour récupérer la chaleur résiduaire des équipements et des ventilateurs.
Bien que de telles innovations aient ajouté quelque 440 000 dollars aux coûts de construction, elles permettront à l’Université d’économiser plus de 270 000 dollars par année. Les dépenses supplémentaires seront donc remboursées en moins de deux ans.
M. Dean ajoute que le projet a bénéficié de l’interaction entre la compagnie Enermodal Engineering, les architectes Shore Tribe Irwin, la compagnie R.J. McKee Engineering et Cole et associés qui, ensemble, ont assuré la présentation de toute une gamme d’idées et d’expertise pour obtenir une conception tout à fait « intégrée ».
« L’efficacité énergétique est l’une de nos préoccupations principales », dit-il. « Notre succès est dû à une combinaison de facteurs, notamment la mise sur pied d’une excellente équipe. »