Jocelyne Morin
La double cohorte. L’effondrement des marchés boursiers. Les subventions de base qui ne tiennent toujours pas compte de l’inflation. L’Université d’Ottawa a dû composer avec ces obstacles, et bien d’autres encore, dans le but de boucler son budget de 2003-2004, qui, au chapitre des revenus et dépenses, dépassera le cap des 500 millions de dollars, soit une augmentation de 60 p. 100 depuis les cinq dernières années.
« Il ne faut pas se leurrer : ce sera tout un défi que d’équilibrer le budget 2003-2004 et les budgets des quelques années à venir », déclare Mme Carole Workman, vice-recteure aux ressources. « Si, par contre, nous nous concentrons sur nos priorités, nous réussirons à garder le vent dans les voiles et profiter au maximum de la reconnaissance et de la réputation grandissantes dont nous jouissons. »
Se concentrer sur les priorités. Voilà le mot d’ordre. L’Université redouble d’efforts pour, entre autres, concevoir et offrir des programmes novateurs de première qualité, se démarquer davantage dans la recherche et être à l’écoute des besoins de ses membres.
Pour ce faire, l’Université d’Ottawa injectera quelque 21 millions de dollars dans les budgets des facultés, qui embaucheront plus de 150 professeurs et professeures d’ici trois ans. Elle affectera 1,3 million de dollars supplémentaires pour les acquisitions dans les bibliothèques puis continuera d’augmenter les bourses d’études et d’excellence et le fonds d’aide financière, dont la valeur s’élève à plus de 25 millions de dollars.
Qui plus est, l’Université ajoute à ses installations un complexe des biosciences dont l’aile de recherche devrait ouvrir à l’automne 2003 et l’aile d’enseignement en septembre 2004.
Afin de pouvoir affecter le plus de ressources possibles à sa mission, l’Université s’est engagée à maintenir un fonctionnement administratif aussi efficace que possible et à investir dans les secteurs-clés.
Malgré ces défis de taille, le dévouement et la loyauté des membres envers l'Université lui fournissent le soutien dont elle a besoin : « On ressent bel et bien à l’échelle du campus une toute nouvelle fierté à l’égard de l’Université », ajoute Mme Workman. « Les efforts en vue de rallier la clientèle étudiante, le personnel administratif, le corps professoral et nos anciens et anciennes commencent déjà à porter fruit. »