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« Ça part d’ici. »

  Ça part d'ici
   
Sylviane Duval

La phrase est partout : dans les abribus et les autobus, en passant par les journaux hebdomadaires et les sites Web de l’Ottawa Citizen et de Radio-Canada. Le 27 octobre, l’Université d’Ottawa a lancé sa grande campagne de recrutement étudiant. Les textes intrigants des publicités ont pour but de piquer la curiosité des étudiants potentiels et de les aiguiller vers le site Web de la campagne, www.chercheasavoir.ca. On espère qu’une fois devant leur écran, les jeunes seront captivés par le site et souhaiteront l’explorer.

La campagne de recrutement « Ça part d’ici » en est à sa troisième année, mais le microsite interactif qui l’accompagne est tout nouveau. En ligne, les jeunes sont invités à compléter un test leur demandant de choisir entre une série de termes (« local ou mondial », « généraliste ou spécialiste », etc.), dont certains figurent déjà dans les publicités. Ils obtiennent ensuite une description rigolote de leur personnalité, qu’ils peuvent partager avec leurs amis sur Facebook en quelques clics de souris. Ce faisant, ils inciteront d’autres étudiants potentiels à se rendre sur le microsite. « Il s’agit d’une stratégie de publicité virale permettant aux étudiants potentiels de promouvoir le site Web entre eux », explique Lucie Keech, directrice intérimaire du Service du marketing de l’Université.

De nos jours, le Web est sans doute la meilleure façon de joindre les jeunes, souvent internautes depuis leur plus tendre enfance. Selon Statistique Canada, l’Internet est la première (et souvent la seule) source d’information des membres de ce groupe, dont 92 % envoient des courriels, 45 % font des achats en ligne et 32 % se divertissent sur le Web. Les médias électroniques sont assurément essentiels pour capter l’attention des jeunes, mais les médias traditionnels ont aussi un rôle à jouer une fois l’ordinateur éteint.

C’est surtout dans son bassin de recrutement traditionnel, soit la région de la capitale nationale, que l’Université concentre ses efforts de recrutement, mais elle maintient une présence d’un bout à l’autre du pays. Pour la première fois cette année, la campagne de recrutement s’est transportée à Toronto, Winnipeg, Regina, Calgary, Edmonton et Vancouver. Elle est aussi de retour à Québec et à Montréal.

Descartes a dit : « Je pense, donc je suis. » S’inspirant du célèbre philosophe, les jeunes dont l’Université d’Ottawa cherche à susciter la réflexion pourraient dire à leur tour : « Je pense parce que je veux m’accomplir. »