Amélie Perron, la première doctorante du programme de l’École des sciences infirmières, a défendu sa thèse de doctorat en sciences infirmières en août dernier. Intitulée Exploration de la construction identitaire du détenu par le biais du discours infirmier dans un milieu de psychiatrie correctionnelle, sa recherche vise à dégager, à partir des notes d’évolution des soins et d’entrevues, la manière dont le personnel infirmier d’une unité psychiatrique d’un établissement correctionnel fédéral canadien se représente la population carcérale avec laquelle il travaille. Ses travaux lui ont permis en outre d’explorer dans quelle mesure les infirmières et infirmiers parviennent à concilier les impératifs thérapeutiques et correctionnels particuliers à ce genre de milieu de pratique professionnelle. .
« Je conserve d’excellents souvenirs de mon expérience, explique Mme Perron. Malgré les difficultés liées à un programme de doctorat qui en était à ses débuts, j’ai bénéficié d’un soutien exceptionnel de la part de mon directeur de recherche et j’ai également obtenu une bourse des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), ce qui m’a permis de terminer mon doctorat dans le délai que je m’étais fixé. J’espère que de plus en plus d’infirmières et d’infirmiers se tourneront vers la poursuite d’études supérieures comme un façon différente de travailler dans le domaine de la santé. »