François Rochon
Les campagnes de sensibilisation au développement durable visant à nous rappeler qu’il faut éteindre les lumières ou réduire notre bilan carbone ne manquent pas. Le mouvement écologiste a adopté les fameux trois « R » — réduction, réutilisation, recyclage — comme mantra. Néanmoins, le message passe t il et les gens de changent ils leur façon de penser et d’agir?
C’est cette question qui a inspiré Lucie Keech, ancienne agente de communications au Bureau du développement durable, et Julie Lalonde, chef, Communications internes. « Après avoir pris connaissance du défi des bureaux verts lancé à l’Université Simon Fraser, j’ai pensé que l’Université pourrait en faire autant. Mon idée était de sensibiliser davantage les gens à leurs habitudes quotidiennes au travail et à leur impact sur l’environnement », a déclaré Mme Lalonde.
Le Bureau des communications a été le premier à relever le défi, guidé par Jonathan Rausseo, coordonnateur du développement durable. Le groupe d’employés a été évalué dans six domaines clés — la consommation de papier (impression), l’énergie (éclairage, ordinateur), l’eau (aucune bouteille d’eau), le transport (modes de transport de remplacement), l’air (plantes dans le bureau) et les repas (recyclage). « Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles les gens ne s’interrogent jamais, affirme M. Rausseo. Par exemple la quantité déchets attribuables à leur repas, le total de leur bilan carbone quotidien et la nécessité de toute cette consommation? »
On a demandé aux participants d’évaluer leur propre rendement dans chacun des six domaines durant deux semaines. Grâce à cet exercice, plusieurs membres du personnel se sont ouvert les yeux. « Le défi m’a de toute évidence incité à diminuer mes impressions et ma quantité de déchets. J’ai même eu envi de m’améliorer dans les domaines où j’étais déjà solide », a expliqué François Neville, adjoint aux communications et participant au défi. « L’exercice m’a poussé à réfléchir sérieusement à mes mauvaises habitudes et à chercher des solutions à long terme que je pourrais intégrer à mon quotidien. »
À partir des résultats du rendement de chaque participant, enregistrés durant deux semaines, M. Rausseo a attribué une note globale de B+ au Bureau des communications. « En bout de ligne, ce ne sont pas les résultats qui importent, a t il conclu. Il s’agit plutôt d’amener les gens à examiner leur impact sur l’environnement et les façons d’y remédier. »
À l’instigation de la Gazette et du Bureau du développement durable, le défi touche maintenant divers secteurs sur le campus. Si vous souhaitez que votre bureau y participe, communiquez avec Jonathan Rausseo à jrausseo@uOttawa.ca.